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SPOCK'S BEARD | biographie / discographie / line up

Spock's Beard

style  : Progressif / Rock / Heavy / Expérimental
pays  : Etats-Unis
formé en : 1992

membres  :
- Nick D'Virgilio (chant + batterie)
- Alan Morse (guitare)
- Ryo Okumoto (synthés)
- Dave Meros (basse)


site officiel  :
http://www.spocksbeard.com

A l’origine de Spock’s Beard, deux frères : Neal et Alan Morse, respectivement guitariste et claviériste/chanteur. En 1992 ils forment le groupe avec le célèbre et extrêmement doué batteur Nick D’Virgilio et le bassiste non moins excellent Dave Meros. Leurs premières compositions ressemblent énormément au Genesis et au Yes des années 1970. C’est dans cet esprit que sort The Light, leur premier album, autoproduit, en 1995. Mais déjà à cette époque on peut noter un visage violent et très rock chez Spock’s Beard. Les albums suivants, Beware of Darkness (1996) et The Kindness of Strangers (1998) s’inscrivent dans la même veine. Petit à petit l’originalité du groupe s’affirme : la marque de fabrique Spock’s Beard voit le jour. Le groupe entame ses premières grandes tournées, et il se voit rejoint par un autre claviériste, Ryo Okumoto, spécialiste des orgues et synthés en tous genres. C’est Neal Morse qui a pris la tête du groupe : il compose la plupart des morceaux. Dans la plus pure tradition du rock progressif, les albums sont le plus souvent basés sur une poignée de morceaux d’une bonne vingtaine de minutes.
Le groupe est dès lors reconnu dans les plus hautes sphères du rock prog : en 1997, Nick D’Virgilio est même invité pour assurer la batterie sur l’album Calling All Station de Genesis. Au cours de sa carrière, Nick D’Virgilio a travaillé avec un peu tout le monde (en plus de son travail avec Spock’s Beard, notamment avec Six Feet Under, Peter Gabriel, Tears For Fears etc. Alan Morse s’est lancé tardivement dans une carrière solo. Dave Meros, le bassiste qui joue sur Rickenbacker, a travaillé avec Robbie Kriegger (The Doors) et Eric Burdon (The Animals). Le claviériste japonais Ryo Okumoto a participé aux albums de Phil Collins, Eric Clapton et Barry White, et a démarré une carrière solo. Il faut encore ajouter à ça tous les sides projets avec les Flower Kings ou Dream Theater (le supergroupe TransAtlantic et autres).
Très productifs, les Californiens sortent un nouveau disque dès 1999, Day For Night, assez bien accueilli, ce qui ne sera pas le cas du suivant : V (2000) jugé décevant. La véritable consécration arrive en 2002 avec l’album Snow qui est immédiatement propulsé parmi les albums cultes du rock prog. Ce double disque est en fait un album concept qui retrace l’histoire dégantée et terrifiante d’un homme perdu dans un New York digne des plus sombres cauchemars.
Et puis ce fut le drame. Bêtement, en 2003, une « révélation » est descendue sur Neal Morse qui a alors sombré dans le mysticisme. Très vite il quitte Spock’s Beard, décide de se ne plus faire de musique, puis, finalement, entame une carrière solo. Mais le groupe ne s’est pas laissé enterrer aussi vite. Là commence la période post-Neal Morse, extrêmement différente du premier Spock’s Beard. A vrai dire c’est un tournant total.
C’est le batteur, Nick D’Virgilio, un des plus doués de sa génération, qui remplace Neal Morse au chant. Aussi il devient le pilier du groupe. Et quel chanteur ! Il montre vite, sur Feel Euphoria (fait en 2003, quand je vous dis qu’ils sont hyperactifs !) qu’il est aussi bon derrière un micro que derrière ses fûts. Mais cet album ne fait pas l’unanimité, Spock’s Beard se cherche : pas facile de retomber sur ses pieds quand le leader est parti.
Finalement c’est Octane, sorti en 2005, qui montre le tournant accompli par le groupe. La musique est plus dure, plus froide, beaucoup plus rock et flirte de plus en plus avec le metal. Aux morceaux psychédéliques viennent s’ajouter des rocks énormes. Evidemment, les fans de la première heure, les « puristes » de la musique progressive ont rejeté ce virage d’un air répugné en se bouchant le nez. Et pourtant cette période post-Neal Morse révèle une véritable énergie débordante, les passages heavy se multiplient comme les pains. Témoin : encore un disque de 2005 (c’est vraiment étonnant), un live cette fois, Glouttons of Punishement qui montre que ces musiciens sont des bêtes de scène (Spock’s Beard a sorti énormément de disques live au début des années 2000, mais celui-ci ne comprend que des morceaux de la seconde période du groupe).
Enfin en 2006, symbole de la reconstruction du groupe sans Neal Morse, est sorti un album éponyme, tout à fait dans le sillage d’Octane, sans doute encore plus violent. C’est le neuvième album studio d’un groupe qui a une bonne dizaine d’années. De plus en plus, Spock’s Beard semble délaisser le sillage des Genesis et Yes pour celui des Led Zeppelin et Deep Purple.



~ biographie par Doc ~

 
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