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Nola | chronique

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chronique Nola

album  : Nola
groupe : Down
sortie   : 1995

+ chronique Down
01- Temptation's Wings
02- Lifer
03- Pillars Of Eternity
04- Rehab
05- Hail The Leaf
06- Underneath Everything
07- Eyes Of The South
08- Jail
09- Losing All
10- Stone The Crow
11- Pray For The Locust
12- Swan Song
13- Bury Me In Smoke


New Orleans (N.O.), Louisiana (La.).  par  I_Kirk_Your_Ass

L'année de la sortie de Vulgar Display of Power, sieur Anselmo, que je ne présente pas, voulait jammer avec un nouveau groupe dans un style moins violent que Pantera. Un groupe qui ferrait quand même dans un rock bien burné et pour ce faire, il contacte des amis de longues dates, quelques modestes musiciens venant de petits groupes sans grandes renommées. C'est en 1992 que né le groupe Down.

Nous avons donc Pepper Keenan (guitariste de Corrosion of Conformity), Kirk Windstein (guitariste / frontman de Crowbar), Todd Strange (bassiste de Crowbar) et Jimmy Bower (guitariste de Eyehategod et Superjoint Ritual et batteur de Crowbar, Corrosion Of Conformity et Down). Accompagné de ces trois lascars de la scène metal, le cowboy de l'enfer part à la conquête de l'ouest (du sud de l'Amérique plus précisément).

Trois ans plus tard sort N.O.LA., un album qui va révolutionner le genre Southern Metal et qui va faire de Down ce qu'il est aujourd'hui, à savoir l'un des plus grands groupes de Southern, si ce n'est le plus grand groupe de ce genre.

« Cet album combine le talent de musiciens talentueux et devrait être inclut dans n'importe quelle collection de heavy metal »

Voilà comment David Reamer de Allmusic a su résumer ce disque et je trouve que ça sonne très juste.

L'album commence sur un Temptations Wings qui annonce directement les couleurs de l'album. Le son est propre à Down, pas surproduit ce qui laisse cet effet gras et baveux qui fait tout le charme du disque. Les guitaristes font d'entré de jeu un travail monstrueux, les riffs sont recherchés, efficaces et pesants à souhait. La batterie accompagne tout ça dans une harmonie bien soignée, et très technique. Alors bien sûr, certains riffs font penser à du Crowbar ou à du Corrosion Of Conformity, mais on ne peut pas renier ses origines. Le résultat est là, Down a prit le meilleurs que ses compères pouvaient lui apporter.
Et le chant d'Anselmo vient directement donner un ton plus brut à l'ensemble : le chant est très proche de Pantera et on ira pas s'en plaindre ! Car malgré qu'il soit proche de celui qu'il utilise dans Pantera, le cowboy ne refait pas un Pantera numéro deux et c'est tout à son honneur.

Lifer prend ensuite la relève, l'intensité ne baisse pas et je dirais même qu'il s'agit là d'une des pistes les plus énergique de l'album, le refrain qui apparait à la fin de la chanson ou il crie « Lifer » en est la preuve. Et les titres qui défouraillent comme ça, il y en aura pas mal, dans le genre de Pillars Of Eternity, ou encore Eyes Of The South et son intro bluesy.

Dans un registre nettement plus heavy on retrouvera les excellentes Hail To The Leaf, Rehab et Underneath Everything, plus lentes que les premières pistes citées mais qui sonnent tout aussi bien.

Pour ceux qui sont cassés vers la moitié de l'album il y a quand même une bonne pause avec Jail, qui n'est pas sans rappeler la reprise du sabbath noir que les gars de Pantera ont envoyés sur Far Beyond Driven un an plus tôt. Mais une fois la pause terminée, vous vous ferrez laminer de nouveau par Losing All, une piste d'anthologie avec des riffs acérés comme des lames de rasoirs. S'en suis alors Swan Song et l'excellentissime Stone The Crow. Le groove que dégage cette dernière est carrément monstrueux et le refrain est à vous déboiter la nuque.

Arrive maintenant la dernière piste Bury Me In Smock, une véritable tuerie, dès l'intro on sait que le final va être grandiose. Les gros riffs nous entraine du début jusqu'à la fin, un refrain terrible, un solo grandiose et le final est carrément fracassant et surprenant.

La seule chose qu'on peut reprocher à Nola, c'est la basse qui n'est pas assez mise en avant. Mais en dehors de ça, cette galette possède tout ce qu'un disque de Metal peut apporter de bon. Pour un premier album, c'est une réussite totale. Le cowboy a su dégainer un disque qui s'avère être une tuerie, une tuerie qui à la base n'était qu'un side-project de studio pour le plaisir et qui finalement a prit de l'envergure.

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