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Ritchie Blackmore's Rainbow | chronique

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chronique Ritchie Blackmore's Rainbow

album  : Ritchie Blackmore's Rainbow
groupe : Rainbow
sortie   : 1975

+ chronique Rainbow
01- Man On The Silver Mountain
02- Self Portrait
03- Black Sheep Of The Family
04- Catch The Rainbow
05- Snake Charmer
06- The Temple Of The King
07- If You Don't Like Rock 'n' Roll
08- Sixteenth Century Greensleeves
09- Still I'm Sad


On The Silver Mountain  par  Doc

*Instant nostalgie* Alors que j'écoutais Rainbow, tout jeune lycéen, ma tendre maman m'a raconté que dans les années 70, un ami à elle l'avait trainé presque de force à un concert de Rainbow, à Paris Bercy (elle qui était davantage Jacques Higelin et Barbara). Elle avait été choquée au plus profond d'elle-même parce que ce soir là, Ritchie Blackmore, le leader, mécontant du son, avait attaché l'ingé son avec des cables et l'avait fait suspendre au plafond de la salle avant de le jeter violement dans la fosse...

Ritchie et son sale caractère. Ritchie Blackmore, c'est le guitariste de Deep Purple. Au milieu des années 70, après s'être engueulé avec tout le groupe, il le quitte et fonde Rainbow avec le chanteur mythique Ronnie James Dio, groupe musicalement assez proche de Led Zeppelin. En 1975 le band sort son premier disque intitulé sobrement Ritchie Blackmore's Rainbow (qui a la grosse tête ?). Bien que ce ne soit pas du tout le plus connu (par rapport à Long Life Rock'N'Roll ou Difficult To Cure) Ronnie James Dio a souvent dit que ce premier album était pour lui le meilleur de tous ceux que le groupe a sorti.

On y trouve notamment un morceau mythique Man On The Silver Mountain, monument du hard-rock naissant des années 1970 avec son lot de guitares saturées bien graves et sales, et surtout le chant génial de M. Dio. Basé sur un riff ultra simple, à la façon Smoke On The Water, le morceau a pas mal marqué l'époque et il a été repris beaucoup de groupes, parmis eux on peut citer l'excellente reprise par Hammerfall. Hélas, la prod n'est pas excellente, évidemment on est dans les années 70, et depuis on a vu mieux niveau puissance de son. C'est pour ça que l'écoute du live (On Stage) publié à la suite est indispensable, parce que toute la puissance des morceaux s'y déploie (en plus ils jouent deux fois plus vite).

On trouve ensuite dans le disque plein de bons gros rock : Self Portrait, Snake Charmer, If You Don't Like Rock'N'Roll, plus rock et moins violent que Man On The Silver Mountain. Deux reprises également : Black Sheep of the Family de Quadermass, et surtout l'excellente reprise instrumentale très moderne de Still I'm Sad des Yarbirds, morceau dans lequel Blackmore exprime tout son talent de guitariste hors catégorie. Une petite ballade assez sympathique s'insère dans le tableau : The Temple of The King, qui n'est pas sans rappeler les ballades de Led Zeppelin.

Et puis pour finir le morceau le plus connu, Catch The Rainbow, musique calme, assez belle, mais dont je n'ai jamais vraiment bien compris la célébrité. Elle vaut le détour, mais rien de bien génialissime, par rapport au reste du disque.

Rainbow va acquérir sa renommée dans la fin des années 1970, et 1980, avec des morceaux véritablement légendaires dignes de Led Zeppelin : Stargazer, la pièce la plus impressionante sans doute de Ritchie Blackmore et Difficult To Cure.


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