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Scum | chronique

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chronique Scum

album  : Scum
groupe : Napalm Death
sortie   : 1987

+ chronique Napalm Death
01- Multinational Corporations
02- Instinct Of Survival
03- The Kill
04- Scum
05- Caught...In A Dream
06- Polluted Minds
07- Sacrificed
08- Siege Of Power
09- Control
10- Born On Your Knees
11- Human Garbage
12- You Suffer
13- Life ?
14- Prison Without Walls
15- Point Of No Return
16- Negative Approach
17- Success ?
18- Deceiver
19- C.S. (Conservative Shithead)
20- Parasites
21- Pseudo Youth
22- Divine Death
23- As The Machine Rolls On...
24- Common Enemy
25- Moral Crusade
26- Stigmatized
27- M.A.D.
28- Dragnet


Le VRAI Napalm Death  par  Napalm

Si il y a un groupe qui a pas mal changé la face du métal "actuel" à lui tout seul, c'est bien celui ci.
Napalm Death a en effet été le groupe précurseur du grind core, et son lineup compliqué (les membres ont changés de nombreuses fois, par exemple rien que pour leur premier album Scum, il est différent entre la face A et la face B) a généré de très nombreux groupes parfois eux même précurseurs (Carcass, Godflesh, Cathédral, Extreme Noise Terror, Terrorizer, Brujeria, Scorn, Painkiller... Ont tous des membres ou ex-membres de Napalm Death dans leur rangs)
Le seul défaut, c'est que du coup le lineup actuel de Napalm Death n'a plus rien à voir avec celui d'origine, et musicalement, changer de batteur/guitariste/bassiste/chanteur, ça se ressent.
Les Napalm Death actuels font du death bourrin pas vraiment original, et à mon avis Barney Greenway est l'un des plus mauvais chanteur de toute la scène métal, à ex equo avec les performances de Chris Barnes dans l'infâme Six Feet Under (ceci n'engageant que moi)

L'album Scum est leur premier, avec Nick Bullen pour la face A (la première moitié du CD) et l'excellent Lee Dorian pour la face B comme chanteurs.
Le style, en 1987, avais de quoi surprendre: niveau puissance musicale, même aujourd'hui, cet album reste super violent.
Il pose les bases du grind core : des chansons très courtes (parfois moins d'une minute), brutales, et des paroles engagées (la majorité des groupes de grind comme Nasum, Cripple Bastards, ont des inspirations venant du punk et des paroles assez agressives contre le systême, et souvent plus critiques/constructives que "on va tout niquer" comme on peut trouver dans certains autre genres musicaux)

Musicalement, le grind est assez basique : de la basse saturée, des guitares hurlantes, et un chanteur qui hurle, parfois assisté d'autres membres du groupes en "back vocal" le tout sur des morceaux entre 1 et 3 minutes.
La violence du punk et le son du métal réunis, c'est ma définition du grind.

C'est donc 28 morceaux qui vont déchainer leur puissance musicale pendant 33 minutes (eh oui, ça fait court, mais on ne s'en aperçoit pas)Si vous voulez découvrir le grind, cet album mémorable n'a pas pris une ride.
Si vous cherchez de la musique brutale mais quand même surprenante (on est loin de certains groupes de brutal death très monotones ou toutes les chansons se ressemblent), je vous le conseille !
Si vous connaissez le Napalm Death actuel, vous risquez d'être surpris car cela n'est pas vraiment la même chose, donc je vous le conseille aussi, pour découvrir le vrai Napalm Death, ceux auquels je dois (en partie) mon nom depuis près de 15 ans.
Attention toutefois, si vous cherchez du mélodique, passez votre chemin.

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