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Amphibia | chronique

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album  : Amphibia
groupe : Patrick Rondat
sortie   : 1996

+ chronique Patrick Rondat

01- Amphibia Part. I
02- Amphibia Part. II
03- Amphibia Part. III
04- Amphibia Part. IV
05- Amphibia Part. V
06- Amphibia Part. VI
07- Camouflages
08- Vivaldi Tribute
09- Dreamstreet
10- Backhand
11- Shattered Chains
12- Equinox IV

La perle du Virtuose  par  Doc

Vous réviez d'être le premier guitar-héros hardos français ? Trop tard la place est déjà prise, et pas par n'importe qui ! Amphibia, sorti en 1998, est l'album phare de Patrick Rondat, et je dirais même l'album phare du metal instrumental des années 90-2000.
D'abord la piste Vivaldi Tribute, LA piste la plus représentative du Patrick national, est une reprise heavy de l'Ete de Vivaldi... Imaginez les violons de Vivaldi transposés dans une guitare saturée aux mains du virtuose de "l'allé retour"... Figurez-vous que c'est encore mieux que l'original ! Le genre de musique qui vous donne les frissons dans l'échine et qu'on réécoute des dizaines de fois pour parvenir à imaginer que c'est humainement jouable... C'est une piste qui vous souffle de part la rapidité des doités et surtout par toute l'harmonie et la force que dégage le morceau.
Tout l'album pourrait être résumé à ça : harmonie et violence. Comme il a su mélanger jazz et heavy, Patrick nous offre dans Amphibia un mélange bien secoué de classique et heavy... Et tous ceci dans une synchronisation parfaite entre tous les musiciens.
A l'écoute on flash aussi sur les morceaux Dreamstreet, Amphibia part 2 et part 4, alternance de guitares saturées, de solos démesurés, de passage aériens au clavier, de riffs à la Iron Maiden et un black out total dans nos petits neuronnes qui n'y comprennent plus rien... Des morceaux qui nous caressent dans le sens du poil puis qui nous mettent une claque terrible quand le solo arrive. Impression de parcourir une autre dimension...
Bref un virtuose qui aurait été aussi connu que Joe Satriani s'il avait eu le malheur d'être anglo-saxon, mais pour notre plus grande fierté, il est français !

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