Free Webzine Metal | ZoneMetal.com

zonemetal > chroniques > Linkin Park > [ Hybrid Theory ]

[ Hybrid Theory ] | chronique

acheter cet album
chronique [ Hybrid Theory ]

album  : [ Hybrid Theory ]
groupe : Linkin Park
sortie   : 2000

+ chronique Linkin Park
01- Papercut
02- One Step Closer
03- With You
04- Points of authority
05- Crawling
06- Runaway
07- By Myself
08- In the end
09- A Place For My Head
10- Forgotten
11- Cure For The Itch
12- Pushing Me Away


Un excellent départ...  par  Sensei

24 octobre 2000. Une date qui révolutionnera le Neo Metal, représenté par des grands noms tels que Korn, Deftones et Slipknot. En effet, un jeune groupe débarque sur la scène musicale, qui avec son premier album devient la plus grosse vente album 2001 dans le monde. Cette galette est donc aussi comestible qu’on laisse le présager ? Tout simplement plantez Hybrid Theory dans votre lecteur CD, et dégustez.

L’album commence par la chanson Papercut, qui représente parfaitement le style des californiens : un mélange rap/chant sur une musique rock qui est la marque de fabrique du genre. 10 pistes sur 12 sont pareils, sur l’architecture dira-t-on. Couplet, refrain, couplet, refrain, pont, refrain ; Papercut finit elle différemment, avec un chant clair qui calme le rythme assez rapide de la piste (« The sun goes down, I feel the light betray me », la phrase marquante). Ce qui surprend aussi dans cet album, c’est que chaque morceau est simple et efficace ! Les riffs de guitares sont basiques (One step closer, Forgotten pour ne citer qu’eux) sauf pour l’intro de A place for my head. La basse sert juste à combler les trous la majeure partie du temps, la batterie est discrète mais est très propre. Ajouté à cela le chant rap de Mike Shinoda et la voix claire/gueulement de Chester Bennington. Les deux se partagent les pistes, souvent le rap au couplet et le chant au refrain, sauf sur One Step CloserChester s’occupe de la chanson à l’intégralité, ce qui donne la musique la plus « bourrin » de l’album. Qu’est-ce qui fait que l’album à si bien marché ? Le succès tient peut-être au seul membre pas encore cité : Joseph Hahn (Mister Hahn pour les intimes) le DJ du groupe. Au lieu de nous faire les bruits fréquents des DJ avec les scratchs et les voix remixées, il instaure dans chaque piste une atmosphère unique. Sa présence est primordiale, les pistes perdent de leur banalité grâce à ses sons placés tout au long de chaque chanson. Sa musique, Cure for the itch, est d’ailleurs très sympathique, et montre qu’il ne sert pas à décorer la scène pour que le groupe fasse parti de l’ensemble du Néo. Le piano est présent sur certaines musiques (qui ne connaît pas l’intro de In the end ? ). La production est d’une qualité, pouah ! On ressent vraiment l’effort de filer aux musiques la note juste à chaque seconde, les instruments ont été remixés avec les voix pour donner un ensemble homogène bluffant au final. On peut reprocher par contre pour les voix un lissage peut-être trop gros, sur Papercut j’ai longuement cherché à savoir qui chante dans le refrain.

Pour finir, cet album est très diversifié, avec des musiques « metal » (one step closer, by myself, a place for my head et forgotten), et d’autres plus calmes (In the end, crawling, pushing me away), et avec la piste spéciale de Mister Hahn qui ne gâche pas du tout l’ensemble.
Hybrid Theory est donc un CD incontournable dans le milieu du néo, et à permis pour Linkin Park de se donner une notoriété par une qualité et un soin sur chaque musique, avec des prestations live qui sont ahurissantes.

Le boys-band de Los Angeles mérite d’être reconnu pour son travail, du moins pour cet album, qui certes n’est pas aussi sombre que l’album éponyme de Korn, aussi mystérieux qu’Adrenaline de Deftones, ni aussi hargneux que 3$ bill y’all de Limp Bizkit, mais qui cache une marque de fabrique originale et agréable qui n’appartient qu’à eux seuls.

+ r�agir [ 22 commentaires ]

Hit-Parade des sites francophones