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Diary Of A Mad Band (live) | chronique

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chronique Diary Of A Mad Band (live)

album  : Diary Of A Mad Band (live)
groupe : Down
sortie   : 2010

+ chronique Down
01- Losing All
02- Lifer
03- Lysergic Funeral Procession
04- Rehab
05- Temptation's Wings
06- Ghosts Along the Mississippi
07- Learn from This Mistake
08- Hail the Leaf
09- New Orleans Is a Dying Whore
10- Lies, I Don't Know What They Say But---
11- Underneath Everything
12- The Seed
13- Eyes of the South
14- Jail
15- Stone the Crow
16- Bury Me in Smoke


Raw and Real ! [chronique du DVD]  par  Uldor

Ah ce DVD ! Sa sortie était imminente nous disait-on en... 2008! Puis, enfin annoncée définitivement pour mars 2010, la sortie attendra finalement septembre. De quoi rendre fou n'importe quel fan.

Mais cette fois c'est la bonne, et ce foutu DVD immortalisant la tournée européenne du groupe durant l'année 2006 - son grand retour après la sortie d'un Down II : A Bustle In Your Hedgerow, qui lui aussi avait sut se faire attendre pendant quelques temps (7 ans !) - est finalement entre nos mains avides de riffs fumeux et poilus et pour notre plus grand plaisir !

Mais du coup je vous vois venir, tant d'abstinence c'est trop, du coup, vous idéalisez le truc, vous pensez déjà que ça va être le plus grand DVD jamais réalisé depuis la crucifixion, avec une prod' grosse comme des couilles de mammouth. Vous vous fourrez le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Comme le revendique Phil Anselmo au début du film, It's raw and real, authentique et réelle. Le son est plus que respectable, mais pas de remastering 5.1, pas d'overdubs, pas de retouches en studio. Seules quelques caméras filment l'ensemble ( mention spéciale aux plans venus d'un autre concert rajoutés au montage )... C'est bien d'un live venu de la NOLA qu'on parle, pas du dernier de Metallica : amateur de musique aseptisée, passez votre chemin, ou bien apprenez !

Le DVD propose un live et une courte séquence backstage (certes sans intérêts mais parfois irrésistiblement drôles) pour chaque ville visitée pour un total de 17 morceaux (plus l'enregistrement audio du concert à l'Astoria de Londres). Le groupe étant alors en pleine reconstruction, Phil Anselmo en particulier, qui se remettait tout juste de ses problèmes de dos, les prestations s'avèrent être relativement inégale d'un soir a l'autre (en vérité on voit le groupe prendre de plus en plus ses marques de soir en soir). Globalement le groupe était à l'époque en dessous de ce qu'il est visiblement capable d'offrir aujourd'hui, Phil Anselmo, encore lui, n'étant pas toujours au top de sa voix... Mais la tournée est à l'époque pour la bande rien de moins qu'un test : Down peut-il exister en tant que groupe à part entière et non pas uniquement comme un side-project ? La réponse aujourd'hui on la connaît.

D'ailleurs on s'en fout car... putain, ce que c'est bon !

Malgré tout les "défauts" cités plus haut (et qui seront un réel gage de qualité pour d'autres... je pense vraiment si fort ?), on a le droit à de réels moments de bravoure, de puissance, d'émotion, de rires, de rage comme on aurait put s'y attendre.

Les fans de la crasse de NOLA (1995) seront ravi, la setlist en étant gavée : un Lifer toujours dédié à Dimebag Darrell, dévastateur comme il faut, un Temptations Wings puissant, un Eye Of The South épique, mais surtout un Jail totalement électrisant sur la version DVD (c'est autre chose sur la version audio) où Phil Anselmo - épaulé par Kirk Winsdtein et Pepper Keenan (visiblement monté sur un ressort) - fais des merveilles. Plus que jamais l'ombre du Sabbath, façon Planet Caravan, flotte au dessus de la formation de Louisiane.

Le deuxième album, sortie oblige, se taille quand même la moitié du set. Et s'il s'avère peut être mois fumeux sur album, force est de constater qu'il tient largement la route en live. Et le groupe le prouve : The Seed (on a même droit au fameux " The Power of the riff compells me! " de Jimmy Bauer), New Orleans is a Dying Whore... Mais encore une fois c'est une ballade qui mettra tout le monde d'accord : Learning From This Mistake, en version rallongée, ou Pepper Keenan étale tout sa classe de guitariste. Impressionnant. Et en guise de final, l'inévitable Bury Me In Smoke sur la dernière date de la tournée, au Download Festival. Probablement filmé directement sur les grands écrans postés sur le coté de la scène, il faudra cette fois effectivement repasser pour la qualité sonore et visuelle. Mais la bande d'Anselmo livre une prestation dantesque, dotée d'un final apocalyptique.

Le live audio de l'Astoria n'est pas en reste même si forcément, sans l'image, les pains sautent direct à la gueule (et y en a un paquet). Et si Jail (dédicacée à Mike Williams, sûrement en taule à l'époque pour une énième histoire de drogue...) est ici impitoyablement massacrée par Anselmo, la bête ne manque pas de perles (Losing All) ni de speech particulièrement croustillant de la part du frontman (« Ceci est un morceaux du groupe Green Day !... Nan, j'déconne ! », juste avant un Bury Me In Smoke implacable, fallait quand même oser...) !

Deux heures de contenus honnêtes qui ne manqueront pas de ravir les fans même si on aurait pas craché sur du matériel plus récent. En attendant on nous annonce un nouvel album pour bientôt... Même si on est pas chez Axel Rose, bien malin celui qui sera capable de garantir une date de sortie proche et valable... On a vu pire comme live pour patienter entre temps, non ?

Enjoy!

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