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There Is a Hell, Believe Me I've Seen It. There Is a Heaven, Let's Keep It a Secret | chronique

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chronique There Is a Hell, Believe Me I've Seen It. There Is a Heaven, Let's Keep It a Secret

album  : There Is a Hell, Believe Me I've Seen It. There Is a Heaven, Let's Keep It a Secret
groupe : Bring Me The Horizon
sortie   : 2010

+ chronique Bring Me The Horizon
01- Crucify Me
02- Anthem
03- It Never Ends
04- Fuck
05- Don't Go
06- Home Sweet Hole
07- Alligator Blood
08- Visions
09- Blacklist
10- Memorial
11- Blessed With A Curse
12- The Fox and The Wolf


Une suite logique et réussie  par  Nawak

Bring Me The Horizon, combo anglais aussi aimé que détesté, revient après deux années d'absence pour nous balancer le mystérieux successeur du très bon Suicide Season.
Peu de choses nous ont mis la puce à l'oreille concernant la musique du nouvel album à part le premier extrait It Never Ends. L'album est-il donc dans la même veine que ce single ?

C'est donc après un très bon et surprenant Suicide Season que BMTH revient en force avec ce - prend sa respiration - There Is A Hell, Believe Me I've Seen It, There Is A Heaven Let's Keep It A Secret, produit par Fredrik Nordström, en Suède. Servi par un artwork sobre et travaillé, la pochette décrit bien l'ambiance et le titre de l'album.

Revenons à présent sur Suicide Season pour bien démarrer cette chronique. Il y a presque trois ans, Oli Sykes, frontman et hurleur en chef du groupe nous avait prévenu d'un gros changement dans le musique du groupe de Brighton sans pour autant donner plus de détails. Il faudra attendre l'année suivante et plus précisément un mois avant la parution du CD pour en écouter deux morceaux, The Comedown et Chelsea Smile. Effectivement, à la surprise général, le combo anglais était passé d'un Deathcore classique et musclé à un Metal/Hardcore efficace, plus redoutable, aux petits accents électroniques.

Nous sommes à présent en 2010, le groupe n'a pas changé d'idéologie concernant les détails du nouvel opus. Quelques petites infos et une chanson en guise de mise en bouche, deux mois avant la sortie du disque. Après plusieurs écoutes de l'album, le groupe reste dans la lignée de Suicide Season... mais pas que ! BMTH a même carrément expérimenté l'ensemble avec des parties plus mélodiques voir mélancoliques (Fuck, It Never Ends et Blessed With A Curse). Seulement, à vouloir trop varier et travailler leur musique avec plusieurs changements, Bring Me The Horizon perd un peu le contrôle de sa propre identité musicale en envoyant des chansons parfois trop complexes dans leur structures (Don't Go et Crucify Me, les deux titres en duo avec la chanteuse canadienne Lights).

Mais que serait BMTH sans morceaux rentre-dedans et super efficaces ? Là où Suicide Season envoyait du lourd avec une batterie omniprésente, celle-ci est plus en retrait laissant la place à la mélodie et varie un peu plus avec une rythmique plus punk/hardcore (Fuck, The Fox and The Wolf). Les guitares sont également plus lourdes et l'arrivée de Jona Weinhofen (ex-Bleeding Through) au sein du groupe y est certainement pour quelque chose. L'intégration de quelques solos plutôt agréables (Blacklist et Blessed With The Curse) en sont la preuve. There Is A Hell... regorge moins de mosh-parts et breakdowns que sur son prédécesseur, laissant la part belle à des parties plus rapides et percutantes (Alligator Blood, Home Sweet Hole, Visions). Les anglais ont également intégré deux morceaux assez différents, Blacklist avec sa lourdeur, son mid-tempo et ses petites incursions électro qui en font la marque de fabrique du groupe, et Memorial l'instrumental électronique accompagné d'un orgue très discret en guise de fil de rouge qui démontre aussi que le groupe sait poser un morceau frais et calme pour faire souffler l'auditeur. Sans oublier le featuring de Josh Franceschi (You Me At Six) qui apporte son grain de voix sur Fuck à la même manière que Sam Carter (Architects) sur The Sadness Will Never End issu de l'album précédent, ainsi que le featuring percutant du frontman de The Chariot, Josh Scogin, sur le titre final The Fox and The Wolf.

There Is A Hell Believe Me I've Seen It, There Is A Heaven Let's Keep It A Secret est donc la suite logique de Suicide Season avec ce son personnel qui fait de Bring Me The Horizon un groupe atypique parmi les autres formations de Metal/Hardcore. La mélodie est plus que présente mais ne s'impose pas sur la puissance du groupe, donnant ainsi un album varié et homogène. Les fans de Count Your Blessing tireront une croix sur BMTH tandis que les fans de Suicide Season prendront leur pied avec ce quatrième opus réussi. Chapeau !

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