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The Beauty And The Beast | chronique

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chronique The Beauty And The Beast

album  : The Beauty And The Beast
groupe : Stormwitch
sortie   : 1988

+ chronique Stormwitch
01- Call Of The Wicked
02- Beauty And The Beast
03- Just For One Night
04- Emerald Eye
05- Tears by The Firelight
06- Tigers Of The Sea
07- Russia's On Fire
08- Cheyenne
09- Where The Eagles Retreat
10- Welcome To Bedlam


Le dernier Grand album  par  Khayman

Pour ceux qui entendraient parler de ce groupe pour la 1ère fois (c'est à dire tout le monde je suppose), Stormwitch est une formation de Heavy Metal assez semblable à ses compatriotes germaniques (Accept pour ne citer qu'eux). Leur "successeur" le plus célèbre est certainement Hammerfall, qui cite souvent Stormwitch en exemple (allant même jusqu'à reprendre une de leurs compos, Ravenlord).
Je sais que le "Heavy Métôle" n'est pas le style de prédilection de tout le monde par ici, mais il serait dommage d'ignorer ce petit joyau.

Car ce qu'il y'a de bien dans ce The Beauty and The Beast, c'est que, où que l'on pioche, on n'y trouve que des tubes.
L'album commence par l'énergique Call of The wicked qui nous met directement dans l'ambiance avec ses "WOH OH!" pendant le refrain. Un morceau simple mais diablement efficace.
Le suivant, le title-track Beauty & The Beast, offre une grande nouveauté par rapport aux autres groupes de l'époque (nous sommes en 1987 tout de même), du chant féminin! Certes discret, mais tout de même. Ce morceau fait également très Hard FM, avec des claviers très présents et une ambiance un peu gentillette et naïve. Certains trouveront ce morceau niais, mais moi rien à faire, je le trouve tout aussi irrésistible que le reste de l'album.
Il se poursuit avec deux titre tout à fait dans la tradition du groupe, avec une belle montée dans les aigus du chanteur vers le refrain de Emerald Eyes.
Pour la suite, surprise, Tears by the Firelight est une ballade acoustique aux accents médiévaux, un peu dans le genre de The Bard's Song de Blind Guardian. Je crois bien que c'est la 1ère de Stormwitch, et elle est tout à fait charmante, avec un retour remarqué de la voix féminine. Elle raconte l'histoire d'une femme qui attend son mari, parti à la guerre. Ça se finit assez mal d'ailleurs...

Après cette petite accalmie, on arrive à un de mes morceaux favoris de l'album, Tigers of The Sea (peut être parce que j'ai découvert le groupe avec), sur le thème des pirates. Amusant de noter que la même année, Running Wild aborde également ce thème (pour ne plus le lâcher) sur leur album Under Jolly Roger.
Pour continuer le parallèle avec Running Wild, ce Tigers of The Sea m'a fait le même effet que Conquistadores (sur l'album Port Royal) : c'est le genre de titres qui rentre dans la tête pour ne plus en sortir. Encore une fois le maître mot est simplicité et efficacité, le refrain est entêtant au possible.
L'atmosphère s'assombrit un peu quand arrive l'épique Russia's On Fire. Un morceau mid-tempo travaillé, aux choeurs sublimes (il n'y en pas beaucoup, mais quand ils arrivent ça le fait!), qui anticipe la chute de l'ex-Empire Soviétique. Un titre qu'on pourrait rapprocher du Mother Russia d'Iron Maiden. Une grande réussite.
Changement de décor et d'ambiance avec Cheyenne, tout à fait dans le même genre que le Spirit Horse of the Cherokee de Manowar.

Alors que le groupe nous souhaite bienvenue à Bedlam, on se rend compte que c'est également la fin de l'album, du haut de ses 37 petites minutes.
Toutes les bonnes choses ont une fin, mais heureusement que le bouton "repeat" est là !

The Beauty & The Beast est à mon goût le dernier grand album de Stormwitch, je conseille également l'écoute de Walpurgis Night, Tales of Terror (un peu plus "bruts" et plus directement inspirés de Maiden - c'est vraiment flagrant au niveau des riffs - et putain de putain d'excellents, surtout Tales of Terror) sans oublier Stronger Than Heaven qui n'ont rien à lui envier.

Un grand groupe de Heavy Metal, dommage que tout le monde s'en batte les coucougnettes et qu'ils évoluent dans un anonymat quasi-total.

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