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Figure Number Five | chronique

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chronique Figure Number Five

album  : Figure Number Five
groupe : Soilwork
sortie   : 2003

+ chronique Soilwork
01- Rejection Role
02- Overload
03- Figure Number Five
04- Strangler
05- Light The Torch
06- Departure Plan
07- Cranking The Sirens
08- Brickwalker
09- The Mindmaker
10- Distortion Sleep
11- Downfall 24


Une figure bien tracée  par  Sensei

Si on fait le test aujourd'hui de demander « quel est le style de Soilwork ? » à un connaisseur, il nous répondra qu'ils initient dans une sorte de thrash-death accessible avec pas mal de chant clair. Où je veux en venir ? Au fait qu'il y a dix ans, en posant la même question, la réponse aurait été tout autre, soit, du death mélodique fusionnant Arch Enemy et At The Gates. Dix ans, c'est peu pour faire un bon gros virage, alors savoir à quel moment a commencé cette mue, il faut revenir en 2002 avec Natural Born Chaos. Il montrait des passages bien plus thrash que les précédents opus et amorçait un changement de style. Et l'album de pure transition, et bien c'est Figure N°5.

Nos amis suédois débarquent cette fois-ci avec un album aux sonorités bien plus indus que précédemment. Les musiques sont moins barbares qu'avant mais toutes aussi entraînantes. Car oui, on a là un album bien plus accessible que les précédents mais les musiques n'en pâtissent pas.
Dès Rejection Hole, on observe que Soilwork veut toujours faire du mélodique, du thrash, mais le groupe a su contrôler son énergie. Bjorn "Speed" Strid nous gratifie d'une voix plus puissante, plus maîtrisée, et bien moins death qu'avant. Même si son surnom est dû au fait qu'il gueulait très rapidement dans un registre plus brutal, on peut observer qu'il n'a pas perdu de sa vitesse sur Overload, Figure n°5 ou encore Downfall 24. Les guitares n'ont pas forcément perdu leur énergie, mais il est vrai que les refrains sont moins techniques qu'auparavant, la voix prenant plus d'importance dans ceux-ci. La basse comble les manques et la batterie elle doit être certainement l'instrument le plus technique dans la globalité. Chaque chanson est basé sur couplets-refrains-pont, en moyenne les musiques tournent autour des trois minutes, même si ça fait mainstream, la qualité est, je le répète, bien présente.

Le style varie dans un metal puissant (Figure n°5, The Mindwalker), à du plus modéré (Strangler, Light the Torch), ou bien un rythme de ballade (Departure Plan). Bref, Soilwork a réussi à faire des musiques variées mais le rendu global est homogène en qualité.

Ce qui est notable, c'est que cet album confirme le virage musical que suit le groupe depuis Stabbing The Drama, mais on remarque qu'ils ne se reposent pas sur des lauriers et cherchent une constante évolution, comme on pourra le remarquer sur les disque suivants. Soilwork nous a donc apporté ici la galette la plus accessible de leur discographie mais ce qui n'en fait pas la moins bonne, loin de là. Figure Number Five est aujourd'hui un des albums les plus appréciés, à juste titre, des amateurs.

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