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Lofofora | paroles / lyrics



Holiday In France

Comme chaque ann?e chaque ?t?,
Arrive l'?poque sacr?e pour les travailleurs du repos m?rit? fini le labeur,
Pour enfin profiter des cong?s pay?s et des bons conseils de bison fut?
Et des tas de bagnoles bond?es de bagages des guignols qui s'affolent,
des carambolages quel carnage sur l'autoroute !
C'est vraiment dommage par un si beau mois d'ao?t
Et si le tube de l'?t? r?p?t? dans les FM
Promettait de s'?clater sans rencontrer de probl?me
Du bonheur dans les maillots, du beau temps ? St Malo
Pas de malheur du vent dans les voiles et des meufs ? poils
Il y a des sc?nes de m?nage dans les embouteillages
Les parents qui s'engueulent du p?age ? la plage
A cause des t?ches et des miettes sur les banquettes en ska?
Et des claques dans la t?te des gosses qui braillent
Et ?a fait marrer les mouettes
Une fois le piquet du parasol plant?
Pour d?limiter son m?tre carr? de serviette
La famille compl?te est pr?te a tenir t?te
A r?sister ? l'intrus qui tente de s'incruster
A chacun son territoire et y aura pas d'histoire
R?int?gre ton camp avant que je t'?clate la rate
Et t'atomise la t?te comme une tomate ?carlate
A grands coups de raquette, allez casse-toi lopette
Pendant ce temps je pratique la survie extr?me
L'exp?dition en zone urbaine, l'ascension d'HLM
Non je ne verrai pas Juan les Pins
Ni ta m?re en maillot de bain pendant qu'elle pisse dans la mer,
Moi je p?te dans mon bain
Cinq fois par semaines
A passer ?tal?s par centaines entass?es au soleil
Chaque jour est pareil ? la veille
Insolations, indigestions, hydrocutions sont les principales attractions
Et ?a fait marrer les mouettes
Sous le b?ton, les pav?s, pas de plage et j'enrage
Je ne distingue au large que des naufrages mais pas de rivage
Du haut du quinzi?me ?tage j'imagine des voyages idylliques
Comme dans les magazines des pays fantastiques
L'impression d'une seconde je vagabonde au 4 coins du monde
Et puis je retombe au royaume des ombres
Loin de ceux qui font la gueule les pieds dans l'eau comme au boulot
Qui font la queue au resto comme au m?tro
Et si le tube de l'?t? r?p?t? dans les FM
Promettait de s'?clater sans rencontrer de probl?me
Du bonheur dans les maillots, du beau temps ? St Malo
Pas de malheur du vent dans les voiles et des meufs ? poils
Holiday in France
Holiday in France.

No Facho (Dub Spirit)

Rien ne sert de sourire il faut mentir ? point,
Eclabouss?e de honte et de mauvais vin
L'assistance ravie reparlera demain
D'un tar? r?joui au charisme divin,
Qui rien qu'? son odeur,
Reconna?t l'envahisseur ? la base du ch?mage et de tous vos malheurs,
A quoi bon propager le myst?re,
Le programme est si clair,
Comme la peau de l'Europe convoit?e, salope.
C'est de l'?me que l'on r?clame et de l'amour autour,
Pas de drames ni de larmes,
Pour la mort des vautours.
Retrouver les valeurs,
Chasser les voleurs de la terre des vikings,
Transform?e en camping, par Toutatis !
Par tout un tas de m?t?ques venus becqueter ton bifteck.
Telle est d?sormais la pr?occupation principale,
Sous le casque du Gaulois agitation optimale,
Face au flasque degueli d'abominations verbales,
De politicards en toc qui ne valent pas leurs poids de manoc,
Er pourtant dans l'ar?ne,
Ils imposent le respect en d?f?quant sur fond de haine
Quelques propos suspects au p?ril de la paix.
No facho.
On veut pas de nazi ici
Ecoute moi bien on veut pas de nazi ici
Aux fachos ne fait pas de cadeaux
Car ils te poignarderont d?s que tu leur tournera le dos
Le FN alimente la haine entre les communaut?s
C'est lui qui pause probl?me
Ne pas oublier ce qui c'est d?j? pass?
L'histoire va se r?p?ter
Certains ont beaucoup de probl?mes alors ?les votent la haine

Elvis (martyr et tortionnaire)

Cette histoire commence le jour de sa naissance heureux d'avoir un fils ses parents l'appel?rent Elvis
Et projet?rent sur lui toutes leurs esp?rances avec une confiance pr?matur?e comme lui
Car il ne voyait pas que son physique ingrat ne faisait parler de lui qu'en terme de pauvre petit gars
Mis m?me ceux l? n'imaginaient pas l'ampleur des d?g?ts ? venir
D?s ces premi?res ann?es il ne cessait d'?nerver ses camarades d'?cole
Avec ses oreilles d?coll?es d?sol?, r?sign?, il pr?f?rait se taire solitaire il pensait un jour viendra mon tour
Mais ses maxillaires de boxer aga?aient d?j? les professeurs qui d?j? doutaient de son intelligence
Son cas de nullit? fut alors cit? en r?f?rence
Quelle sordide exp?rience quand on sait que l'enfance est cens?e incarner la parfaite insouciance
Manque de bol ! Pas de pot !
Adolescence pub?re comme de bien entendu Elvis pensa au sexe d?s que le sien s'est tendu
Mais des filles qu'on d?shabille ? l'aise aucune qu'Elvis ne les baise
Lorsqu'il avait la barre contre des malabars il ?changeait le droit de voir
Planqu? dans un garage le fils volage du voisin se livrant ? des exercices propices ? l'excitation de ce novice
La masturbation devint son exutoire d?s que l'occasion se pr?sentait il s'astiquait le dard
Ce n'est que plus tard durant sin exercice militaire o? il abandonna face contre terre
Son honneur dans les bras muscl?s d'un colonel qu'Elvis d?couvrit le chemin
M?me au bordel toutes ces femmes exhib?es ? sa disposition
Il crut d'abord qu'il s'agissait d'une illusion
Il d?t les toucher, les palper, les t?ter, les tirer 3 nuits d'affil?es,
Pour enfin r?aliser avec d?ception que l'affection qu'elles lui portaient ?tait une question de pognon
Manque de bol ! Pas de pot !
Recal? au concours d'entr?e dans la police Elvis compris alors l'ampleur du mal?fice qui r?gissait sa vie
Comme un long sacrifice pour qu'un jour tout ?a finisse ? Fleury-M?rogis
Il devait y trouver sa place comme gardien de prison
V?ritable maton, virtuose du b?ton muni d'un sens aigu de la conscience professionnelle
Dans les couloirs connus pour ses exc?s de z?le Elvis ?tait pass? du martyr au tortionnaire
Apr?s l'endroit du mal il connaissait l'envers et promettait l'enfer et la mort avant l'heure
Au taulard qui par malheur ?tait son souffre douleur jusqu'au matin gris o? une mutinerie
Elvis perdait ce qui lui servait de vie quand de son flingue un balle lui rentra dans la bouche
Son cerveau sur le m?r fit l'effet d'une douche
Manque de bol ! Pas de pot ! Elvis n'est pas une idole
Manque de bol ! Pas de pot ! Elvis n'est pas un h?ros
Manque de bol ! Pas de pot ! Pas le roi du Rock n'Roll
Manque de bol ! Pas de pot ! Juste un pauvre bourreau

Les Meutes

La sc?ne se d?roule dans un quartier chic, l? une foule en boule plante la panique, quand tout ? coup d?boule un bataillon de flics. Bagarre des casques noirs contre foulards rouges
gare si je t'attrape ?a mattraque sur tout ce qui bouge.
Jets de cocktails Molotovs,
?l?ments de base au sc?nario catastrophe.
Tant qu'il y aura des barrages ? faire sauter,
on trouvera dans les barrages des vauriens en pleine sant?.
Chacun pr?t, entra?n? ? tenir son r?le
plexyglass contre batte de base-ball.
C'est ainsi dans nos contr?es que se manifeste la haine
jug?e dans les foyers comme de l'agressivit? malsaine.
Les m?mes qui encouragent les lanceurs de fumig?nes
que plus rien ne g?ne pas m?me le manque d'oxyg?ne.
Connais-tu seulement la signification des 3 lettres fatidiques,
le v?ritable nom des morpions qui s'agitent
sans poser de questions ?
Compagnie : j'en connais de moins corrompue.
R?publicaine : comme une garde ? vue.
S?curit? de l'emploi pour les bouffons de la loi.
Le sigle a fi?re allure sur les invincibles champions de la bavure
qui ricanent de ce qu'il leur reste de dents
car ils savent pertinemment qu'ils sortiront gagnants,
jamais perdants du combat permanent
que se livre la racaille et le gouvernement.
Tant qu'il y aura des barrages ? faire sauter,
on trouvera dans les barrages des vauriens en pleine sant?.
Quitte ? faire monter la tension telle une mayonnaise indigeste,
d?cristalliser l'expression que le sacre exerce,
toute la pression sur le moindre de tes faits et gestes,
par ce texte je proteste, je riposte et j'?ructe mes insultes,
parce que rien ? part le bruit ne peut terrasser le silence
pour ne pas r?colter le fruit pourri de la complaisance.
Trop nombreux d?j? sont ceux qui se confortent
dans une id?e de libert? sous la forme d'une nature morte.
Clou?e au dessus de la t?l? pour l'?ternit?
hors de port?e des ?motions fortes,
et pourtant l'aventure commence au coin de la rue
pas besoin d'aller plus loin pour se faire bouffer tout cru.
En sortant votre chien d?sormais fa?tes bien attention
que les vauriens n'aient pas entam? la r?volution.
Si la jeunesse en col?re porte un regard s?v?re
sur l'exemple de leurs a?n?s, c'est qu'il ne peut les satisfaire.
Toujours perdant dans le grand assoupissement
qui provoque l'opinion publique et le gouvernement.
Tant qu'il y aura dans tous les coins planqu?s des bancs de requins,
tant qu'il y aura des clans de mesquins, rien que des super vilains,
r?sonnera dans les fortes t?tes cette question m?taphysique,
qu'est-ce qui fait r?fl?chir les grands ? part les pains de plastique ?

L'oeuf

Une seul race pour plusieurs couleurs,
Nous sommes une seul race pour plusieurs couleurs.
Nous sommes tous sortis du m?me moule, du m?me oeuf,
Du sein de notre m?re la Terre,
Au Sud comme au Nord toujours rien de neuf,
Tu le sais les terriens sont le seuls habitants
Et pourtant tout le temps j'entends l'?cho de querelles qui s'enveniment,
In?vitablement donnent lieu au pire des crimes: la guerre,
Ou d'autres mammif?res compos?s comme moi d'os et de chair
Assassinent leurs fr?res pour une fronti?re ou pour un dieu,
comme nagu?re l'homo sapiens se battait pour le feu.
A la fin de jeu non jamais de vainqueur
Demeurent encore la ranc?ur et la peur,
Ils tuent ton fr?re au nom de dieu
Mets la Terre a sang a feu
Tue ton fr?re au non de dieu.
Peut-on me dire en comparaison
O? se situe l'?volution de la condition humaine depuis l'homme des cavernes ?
La chose est certaines le syst?me nous m?ne ? notre perte, les b?tes de fer prolif?rent.
Tuent ton fr?re au nom de dieu
Mets la Terre a sang a feu
Tue ton fr?re au non de dieu.

Subliminable

il s'agit de s'agiter intelligemment devant le pire
d'investir l'avenir co?te que co?te
r?agir quoi qu'il en co?te
ne pas finir avec le sentiment
que le temps pr?sent n?est qu'un mauvais moment
? passer, ne plus y penser et puis se lasser
agac?s de tout perdre le go?t de tout ce qui
avant quand tu ?tais enfant te donnait l'envie
de devenir grand, peut-?tre m?me g?ant
l'avenir appartient ? tous ceux qui le prennent
l'avenir appartient ? qui ?
?carte un peu les portes et qu'importe
si quelqu'un t'en emp?che r?plique ? la mani?re forte
qui s'y frotte s'y pique question de pratique r?ciproque
?carte un peu les portes et qu'importe
l'avenir appartient ? ceux qui prennent la peine
de ne pas succomber au chant des sir?nes
de ne pas tomber du haut des falaises hautaines
rappelle-toi une seconde tu voulais ?tre le ma?tre du monde
mais aujourd'hui tu n'es m?me plus le ma?tre de toi m?me
dis qui t'a repris le d?sir d'assouvir l'envie de grandir
ou de quitter le rail, quel est l'?pouvantail ?
qui au fil des ann?es a su colmater la faille
l'entaille naturelle par l? entrait le soleil
et l'espoir de voir l'histoire tourner en ta faveur
de go?ter la saveur de la vie dans un monde meilleur
tous sublimes ! tous minables ! tous ?gaux !
et d?s l'instant o? s'effacent les promesses d'all?gresse
arri?re toute on se confint dans le doute
de soi, ma foi, je ne vois l? rien de bon qui s'annonce
de cette fa?on ? l'?vidence on renonce
? la vie des sens, essence de l'existence
et si jamais tu penses que la d?fonce compense
alors tu n'opposera plus aucune r?sistance
sache qu'on ne peut cumuler vigilance et d?pendance.

Justice Pour Tous

Tous les jours ? la t?l? on nous dis qu'il faut aider les gens qui sont ? la rue Pas d'maison et les pieds nus Tous les jours ? la t?l? on entend l'm?me charabia Mais quand Chirac va nous virer qui c'est qui nous d?fendra ? On veut d'la justice pas de mots de belles paroles on conna?t ?a, On n'est pas cons pas du pipeau pour mongols On veut pas changer de maison justice pour tous Tous les jours ? la radio on nous fait le m?me num?ro Faut aider les sans-abri comme le fait si bien la mairie Tous les jours ? la radio on entend des rigolos qui ont des appartements Tu peux faire du roller dedans On veut d'la justice pas des mots, Pas du bla bla les promesses on n'y croit pas On habite l?, on ? le droit de dire "ici c'est chez moi !" Justice pour tous Chaque matin dans les journaux on voit de jolies photos de gens qui ont l'air heureux Mais c'est jamais en banlieue Chaque jour on va en r?p?te on rigole on fume des pets Mais on sait jamais quand on revient si y'aura pas des parpaings On veut d'la justice.

Le D?sordre

tous les jours ? huit heures et demi
j'ouvre un ?il et puis l'autre
je pr?f?re la nuit le matin m'ennuie
ce n'est pas de ma faute
je me fais traiter de flemmard de l?ve-tard
non ce n'est pas une tarre
la course aux dollars se fait sans moi,
je ne suis pas un soldat soumis un outil de l'?tat
j'en oublie l'ordre ?tabli la ligne de conduite aux flics
aux pourris aux indics
je dis ?suce la bite?
mes d?sirs sont des ordres, mes d?sirs sont le d?sordre
j'habite en ce moment le 18i?me arrondissement
de la capitale de France, cher pays de mon enfance
avec une esp?ce de tribu de fondus
chevelus tondus et tous un peu tordus
nous vivons dans une maison
qui sent bon le chichon pas le b?ton
en toute saison nous laissons notre imagination
s'exprimer entre allum?s jusque t?t dans la matin?e
lors de b?ufs endiabl?s o? fusent les id?es
de ce que l'on veut jour et nuit contre la mort et l'ennui
des enfants qui jouent sous la pluie,
du vent et du bruit
ce matin vers 8 heures, me parlez pas de malheur
dans un fracas de pierres, d?claration de guerre
? coups de bulldozer d'un promoteur prosp?re
en affaires louches, le maire est dans sa poche
c'est moche il amoche tout ce qu'il touche
au nom de l'ordre des choses
haa ! ses blaireaux me lancent
simple mot d'ordre me donne envie de mordre
pour voir leur coup pendre au bout d'une corde.

Nouveau Monde

Sous le firmament ?clatant d'une banni?re ?toil?e s'?vaporent les r?ves des pionniers
Epat?s par tant de r?ussites de destins fantastiques
Des mecs b?nis des dieux pourtant pas plus malins qu'eux
Sont mont?s si haut sans jamais faire appel aux g?nies aux malins
Par pri?re lystiques ici c'est l'Am?rique, la chim?rique
Celui qui a parl? sera ch?ti? pour ne plus recommencer
Pendu par la t?te jusqu'? ce que mort s'en suive
Ecartel? s'il r?cidive a la premi?re tentative de la moindre initiative,
Vous sera ?t? le droit de voter pour ?lire en ch?ur
Au suffrage universel un pr?sident plus con et plus cruel que le pr?c?dent,
D?j? grand d?fenseur de la chaise ?lectrique, hygi?nique, ?conomique
Grand sauveur d'?mes ?gar?es, de corps vautr?s dans la luxure
Tout juste bon ? engendrer la p?dophilie ;
Merci Ronnie d'avoir interdit la fellation la sodomie
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexu?e
Pass? ma?tre dans l'art et la mani?re de se comporter comme un flic plan?taire
Il s'agit d'un pays b?ti ? partir d'un g?nocide par des esclaves an?antis mas n?anmoins lucides
Qu'ils restent les premi?res victimes d'une dictature placide
Mais quel est l'exemple ? suivre dans cette parodie de d?mocratie ???
On me dit : "le ku klux klan ? Mais voyons c'est du folklore
Rien qu'une pittoresque partie du d?cor les n?gres ont les aime bien
Mais depuis qu'il n'y a plus d'indiens pour faire de l'exercice on en pend quelques uns
Appeler ?a du fascisme, la ce serait du vice la preuve : a la t?l?, y en a qui r?ussissent
Bill Cosby, Eddy Murphy, Sammy d'Oncle Sam sont aussi les fils"
Don't worry be happy !!!
Et le peuple noir br?le son dernier espoir dans le but d'?crire lui m?me son histoire
Mais comment faire pour qu'il efface les coups et les traces
Sans aucune certitude d'en voir un jour la fin
Ce qui compte avant tout c'est d'avoir la bonne couleur ou t'es pile ou t'es face,
Tout est question de race tu es le suspect n?1 su tu n'est pas des leurs
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexu?e
Paradis des cow-boys Shwarskof et Buffalo Bill
Maboules mitrailleurs de poules ?leveurs de pit bulls
Toute l'intelligence Am?ricaine tient dans un holster
Pendant que l'un d?gaine l'autre apprend ? se taire
Etat totalitaire d?tenteur de la vertu aux parties de jambes en l'air
Pr?f?re les jeux ou l'on tue si l'un tombe il s'agit surement d'un communiste fain?ant
Sur ?a tombe on ?crit : pas de place aux mendiants
La dope ou le plomb reste le choix de l'exp?diant
Parce que la coke ou le crack c'est pas ?a qui manque pourvu que tu banques
Pendant qu'en Irak les tanks d?busquent de leurs planques les ennemis de la coalition
Association des amis de la nation performante, surpuissante
La temp?te ? Bagdad en est la preuve flagrante
America is the place love is dying
America is the place where death is dreaming
USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet d'une pute asexu?e.

Baise ta vie

A quel prix ? ton avis mon ami ?value-t-on la vie de ceux
Qui n'ont pas choisi les petites manies d'abrutis
Qui n'ont pas prix le parti d'accepter d'acquiescer la fess?e,
Le crane affaiss?, le froc baiss?.
Ils n'ont pas fini d'en baver, non pas fini de braver les interdits des cons
Les emp?cheurs de tourner en rond,
Mais au fond quelle est cette folie qui m'anime et puis me donne la rime
Ce n'est pas des vitamines, alors ? Qu'est-ce que c'est ?
C'est la vie, la femme qui jouit, le moine qui prie
Et moi qui ris devant les fourmis soumissent ? l'?tat de crise,
Continuez ?a me fait marrer des les mater
Ext?nu?es par le stress pendant que je me laisse aller ? la paresse.
Baise ta vie fait l? jouir c'est toujours le moment
Vraiment vivant l'instant faisant face aux ?v?nements.
Abracadabra le fatras de politesse, signe ext?rieures de richesse
Du vent dans l'air, tout cela m'indiff?re
Les caresses de chiens en laisse qui me donnent les puces
Ne m'int?ressent pas plus me laissent de glace
Je m'en passe sans laisser d'adresse je remonte ? la surface
Les mentalit?s progressent les banalit?s s'effacent
Car l'unification on le sait ce n'est pas du bidon
Non non l'unification on le sait ce n'est pas du bidon.

Really TV

La col?re du pr?sident les dessous de la politique les hypocrites qui suscitent la fr?n?sie des fanatiques Les enfants affam?s de l'Inde et d'Afrique, les journalistes aux r?pliques path?tiques On conna?t ?a par c?ur on les re?oit en couleurs et si l'image donne l'illusion du savoir C'est que l'adage pr?tend que pour croire l'important ne serait que de voir (This is my really show) Il suffit parfois d'un souffle, petit pet de la bouche, port? par un vent favorable Et l'?bauche d'un mot devient une fable qui rien qu'? son ?coute d?truit le doute sur le bien fond? des bavardages Des singes savants transform?s en sage sur le dos des ?l?phants Immature mateur de "M'as tu vu(s)" Mat?rialistes n'attends pas l'indice que te mettre sur la piste A tout prendre au premier degr? on en vient ? perdre pieds A ne plus pens? ? sois-m?me, tout le monde tourne sur lui-m?me et se mord la queue En s'inqui?tant de l'avenir qui peut te sourire ou bien faire la gueule et te laisser seul sur la touche Avec une carotte dans la bouche l'?lu d?guste, les b?ufs broutent, l'exclue du troupeau reste sur la route (This is my really show) Comment distingue-t-on le vrai du faux parmis le fracas des images et des mots Comment distinguer le vraie du faux il faut ! ... TV, casser les TV Ah quelle aubaine pour les langues de putes puisque le peuple est dupe Soap op?ra et les infos ? l'heure de la soupe, et ?a fait des grands slurp, Il faut vous dire messieurs, dames que chez ces gens l? l'?cran isole du drame, on ne cause pas A quoi bon puisque nous vivons ? l'?re de communication gav?s d'informations jusqu'? la d?formation Mais jamais, non! de remise en question.

Irie Style

r?veillez-vous
oui, vous
la lumi?re, elle est ici
Dieu le veut, je le veut, vous le voulez
elle est l?
l? ? l'int?rieur
sous votre peau
au fin fond de votre chair
et vous le savez
elle ?tait l? bien avant vous
et elle vous attend ? l'autre bout d'un tunnel
je vous le dis ni dieu ni ma?tre car c'est ? chacun de nous
de voir o? ?a nous m?ne d'avoir chacun son dieu
de voir comme il t'emm?ne en bateau vers les cieux
pour nous isoler et nous inculquer les id?es d'un ma?tre
la bible est un beau roman, le Coran un best-seller
comme la vie ne tient qu'? un fil, le lecteur d'une page
peut te maintenir en vie, mais !
chacun doit respecter ces lectures de chevet
si tout ?a peut d'aider ? te purger, te purifier
oublier la douleur offrir ce que tu as de meilleur
ne pas souffrir en silence ?viter la d?ch?ance
quand on a rien ? perdre on a quelque chose ? donner
Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah
Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah sont en toi
arr?tez maintenant de croire
aux divinit?s puissantes qui d?tiennent le pouvoir
le mal est en vous, le bien est en moi, le bien c'est moi
le mal est en vous, le bien est en moi, le mal vous va si bien
? d?faut de courage on a b?tit Dieu ? son image
par leurs id?es les mages d'aujourd'hui ne sont plus ? la page
J?sus-Christ lave plus blanc et le pape lessiv?
embrasse le sol des pays affam?s
leur apporte sa parole d'amour et de partage, mais !
pas de capotes, pas d'I.V.G. pas de b?b?s sans mariage
? vrai dire il s ?en tape
des maladies qu'ils attrapent
d?lib?r?ment s'en bat le paf
ils avaient qu'? faire gaffe
all?luia !
pendant ce temps l? un ayatollah
soumet la voix d'Allah ? la raison d'?tat
et pr?voit la mort pour qui n'est pas d'accord
la mort pour le porc qui pr?tend qu'il a tort
alors buvez mon sang
br?lez mon corps
au b?cher incandescent
de l'int?grisme extr?miste
ces moines l? sont fascistes
extr?mistes ces moines l? sont fascistes
alors que Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah
Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah sont en toi
arr?tons maintenant de croire
aux divinit?s puissantes qui d?tiennent le pouvoir
maintenant tout le monde prie avec Lofofora posse
faites la pri?re pour enfin changer d'air
faites la pri?re que l'on arr?te la mis?re
faites la pri?re que l'on change d'atmosph?re
faites la pri?re aussi
pour qu'on finisse avec les nazis
maintenant tout le monde prie avec Lofofora posse
priez
prie pour moi pauvre p?cheur.
et si au cours de cette vie
vous ne retrouvez pas la lumi?re
ce sera encore une vie de perdue
vous mourrez
et tout recommencera
? l'infini
jusqu'? la fin du monde


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