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Death Cult Armageddon | chronique

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chronique Death Cult Armageddon

album  : Death Cult Armageddon
groupe : Dimmu Borgir
sortie   : 2003

+ chronique Dimmu Borgir
01- Allegience
02- Progenies Of The Great Apocalypse
03- Lepers Among Us
04- Vredesbyrd
05- For The World To Dictate Our Death
06- Blood Hunger Doctrine
07- Allehelgens Død I Helveds Rike
08- Cataclysm Children
09- Eradication Instincts Defined
10- Unorthodox Manifesto
11- Heavenly Perverse
12- Satan My Master


Brutal et réfléchi : un album de guerre  par  Lucifer666

Revoilà les norvégiens avec un nouvel opus, second album réalisé avec un orchestre symphonique (au complet); second album avec Nicholas Barker à la batterie, second album avec Vortex pour les clean voices (voix claire pour les français)
Tout pour faire beau avec un album vide ?
Non, du tout, tout ça pour faire un album apocalyptique, un album où il ne règne que la noirceur et la haine.
Un album puissant notamment grâce à l'orchestre qui est utilisé d'une façon subtile et ingénieuse, tout au long du cd on l'entend, des fois un peu en retrait d'autre en avant pour donner la puissance magistrale nécessaire à la situation jouée, et il y a toujours ce mur du son, cette violence musicale jouée par le groupe, où le batteur s'en donne à cœur joie : il écrase ses fûts pour nous prouver qu'un char d'assaut n'est rien fasse à lui, et le claviériste qui met ses nappes d'orgue et autre samples bien nauséabonds mais divins par dessus le tout (fin de chanson sur le vrombissement que font les mouches, quelques boucles stridentes, et toujours ses mélodies mélancoliques)
Les guitares ne sont pas en reste (avec un son qui se rapproche de Carcass de temps à autre) ainsi que la basse, tout est ici que bon goûts et réflexion à la façon dont chaque note est jouée. Shraggrath chante avec cette voix si particulière, si haineuse et si froide par nomment où seul Vortex change l'ambiance, son timbre de voix, son chant qui en fait un ange descendu du ciel avant que l'artillerie n'ouvre le feu et pour depeintre les passages les plus tragiques et fatals du cd.
Tous ces éléments réunis nous donne un cd malsain, puissant, agréable, brutal et réfléchi, une avancé dans la matière.
Un cd qui n'est pas pour la paix, qui ne nous invite pas à partir en ballade romantique avec sa douce, mais plutôt à faire la guerre, car ici il s'agit de guerre, guerre de religion (ou anti-religion), ici nous ne parlerons pas d'amour, nous parlerons avec un fusils et si besoin, on pilonne sec pour bien être sur que personne ne s'en relève.
Un album majeur, un album qui mérite une place de choix.
Dimmu Borgir peut s’installer tranquillement sur son trône qui lui revient de droit.

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