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The Number Of The Beast | chronique

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chronique The Number Of The Beast

album  : The Number Of The Beast
groupe : Iron Maiden
sortie   : 1982

+ chronique Iron Maiden
01- Invaders
02- Children Of The Damned
03- The Prisoner
04- 22 Acacia Avenue
05- The Number Of The Beast
06- Run To The Hills
07- Gangland
08- Total Eclipse
09- Hallowed Be Thy Name


L'Apocalyspe selon la Vierge de Fer  par  I_Kirk_Your_Ass

« Malheur à vous, ô Terre et Mer,
car le Diable envoie la Bête avec colère,
parce qu'il sait que la fin est proche...
Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la Bête
car c'est un nombre humain, et son nombre est six cent soixante-six.
»

L'Apocalypse selon St Jean (livre des Révélations Chapitre 13, verset 18).

Après avoir réalisé avec la Vierge de Fer deux albums ayant déjà remportés un grand sucés qui ne cessera de croître durant toutes les années 80, Paul Di' Anno est remercié : ses détériorations vocales dû à l'abus d'alcool forcent le monsieur à quitter le groupe... Impressionné par sa prestation au sein du groupe Samson, Steve Harris recrutera alors celui qui restera à jamais LE chanteur d'Iron Maiden. L'entrée de Bruce Dickinson au chant va propulser le groupe au sommet de son art, devenant pour ainsi dire le plus grand groupe de Heavy Metal de son temps. C'est justement l'album The Number Of The Beast qui fera entrer la Vierge de Fer dans son âge d'or.

Un album que je connais depuis que je suis tout petit, grâce à mon père qui écoutait les Maiden.
Première chose que je vois à l'époque : la pochette. On y voit le Eddy the 'Ead, La cultissime mascotte de la vierge de fer imaginée par Dereck Riggs jouer les marionnettistes avec le diable qui lui même manipule une marionnette. Une commette plane au dessus du diable, symbolisant l'apocalypse, le thème principale de l'album.

Quelques battements soutenue par une guitare et une basse et la bête est lancée.

Le son de l'album produit par Martin Birch (producteur de quelques groupes sans prétention tels que Deep Purple ou encore Black Sabbath) est très net et précis, chaque instrument est mis en avant à égalité, de sorte qu'on ressente bien chaque piste.

Les pistes elles sont très variées aucun morceau ne ressemble à un autre, j'aimerais vous parler de la première écoute, mais elle remonte à loin, en tout cas c'est mon ressentit : chaque pistes a sa personnalité, l'énergique Invader, la très bonne Children Of The Damned et son solo inoubliable, la menaçante et célèbre éponyme The Number Of The Beast, la mythique Hallowed Be Thy Name (mon titre préféré d'Iron Maiden)... Cet album est souvent considéré comme le meilleur par les fans car quasiment toutes les pistes sont devenues des classiques du groupe (c'est un peu le Master Of Puppets de la vierge de fer).

Place à l'instrumentale de l'album très présente (c'est normal sur un album de Heavy !). Le bassiste Steve Harris – bassiste et leader du groupe - reste bien présent et c'est sûrement ce qui fait en grande partie le charme des Maiden, les guitaristes eux font toujours des riffs accrocheur qu'on oubliera jamais (Run To The Hills, The Number Of The Beast, Children Of The Damned, Hallowed Be Thy Name...) et des duels de solos très intenses (le solo de Gangland qui fait vraiment penser à un homme qui fuis), Clive Burr tient la cadence, capable de grande chevauchée galvanisante (The Number Of The Beast) comme de parties intenses qui appuient la magnificence des six-cordes (Hallowed Be Thy Name) et enfin le chant de Dickinson que je trouve bien meilleur que celui de Di'Anno car il maîtrise bien mieux les aiguës.

Enfin je parlerais des thèmes abordés dans l'album. Je pense notamment à l'apocalypse annoncé par Saint Jean ou encore à un homme condamné à la pendaison qui doute de l'existence de Dieu et qui finalement va s'abandonner à la religion. Il y a aussi Gangland où un homme est poursuivi par un tueur à gage (avec son solo qui fait penser à la fuite). L'album ne tourne pas autour de la religion malgré la référence à la bible, mais fait surtout référence au thème de l'apocalypse, la fin. J'ajoute que la phrase de conclusion de Hallowed Be Thy Name peut être perçu comme celle de l'album entier.

« Quand vous saurez que votre heure est proche,
à portée de main,
Alors peut-être commencerez-vous à comprendre,
Que la vie ici-bas n'est qu'une étrange illusion.
»

Enfin je conclurais en disant que ce disque est celui qui pose les bases du style « Maiden » et que cet album a eu un accueille tantôt chaleureux (première place du classement des ventes en Angleterre dès sa sortie, il y est resté pendant 5 semaines), tantôt mal accueilli par des critiques les accusant sans fondement de satanisme...
Il y a eu aussi des rumeurs d'évènements étranges se produisant lors de l'enregistrement de l'album, comme par exemples des lumières s'allumant et s'éteignant toutes seules, des bruits suspects et d'autres trucs du même genre...
Mais au fond tout ceci aura seulement permis d'accroitre la popularité de l'album et du groupe.

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