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Congregation Of The Damned | chronique

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chronique Congregation Of The Damned

album  : Congregation Of The Damned
groupe : Atreyu
sortie   : 2009

+ chronique Atreyu
01- Stop! Before It's Too Late And We've Destroyed It All
02- Bleeding Is A Luxury
03- Carried Away
04- Coffin Nails
05- Black Days Begin
06- Gallows
07- Storm To Pass
08- You Were King, Now You're Unconscious
09- Insatiable
10- So Wrong
11- Ravenous
12- Lonely
13- Wait For You
14- We Are The Living Dead
15- Bravery


Le navet de la fin  par  Sensei

Lead Sails Paper Anchor ayant marqué une étape dans la vie du groupe, Atreyu se devait de donner un album pour confirmer cette petite réussite. D'après les dires des membres, le successeur allait être l'album le plus violent qu'ils aient produit. Fin 2009, Congregation of the Damned entre dans les charts, et donc c'est avec curiosité et un certain espoir placé dans la bande d'Orange County qu'on écoute l'album.

Premier constat : c'est un échec. Deuxième constat : c'est une grosse daube. Mais qu'est-ce qu'ils sont allés chier bordel ? Déjà Stop! Before It's Too Late and We've Destroyed It All (nom à rallonge inutile) commence mal l'album. Le solo initial, le couplet mou, le refrain s'il peut être nommé comme ça, tout l'ensemble fait tomber l'auditeur de son piédestal, et celui-ci espère juste avoir écouté la fausse note de la galette. Et bien non, on se retrouve avec toutes les autres qui sont aussi insipides avec principalement des gueulements inutiles dans les couplets et des refrains mielleux à souhait. De plus les mélodies sont vraiment pas inspirées (Bleeding Is A Luxury, Storm To Pass et la gerbante Lonely). Les soli sont insipides (Storm To Pass, Insatiable). Dans tout ce tas de daubes molles, on peut bien sortir du lot Gallows, Ravenous et You Were the King, Now You're Unconscious qui sont audibles, rien de plus. Cette dernière d'ailleurs a été le gros espoir lors de la première écoute, car l'introduction est géniale, le riff initial aussi, le couplet est bon, mais pourquoi un refrain aussi pitoyable ? Autant Seller passait très bien sur l'album précédent, autant là il nous a gavé au bout de la troisième piste, et malheureusement You Were... est déjà la 8eme de l'album. Même si Gallows est médiocre, elle passe mieux que les autres, et Ravenous est définitivement la meilleure piste de l'album.

Aussi, on peut décerner à cet album la palme d'or des chansons aux paroles les plus niaises qui soient. Extrait de So Wrong « And all that I know is that I know nothing » ; « There is no pride involved in love, you can't manufacture happiness, try forever, you would be remissed » et le refrain de Wait For You qui atteint des summums « When the world comes crashing down and the skies begin to fall, I'll wait for you ; when the days grow old and long and my skin turns into stone, I'll wait for you ; when the pain it seems too much and my heart starts beating out of touch, I don't need a thing, I'll wait for you » Bref, tout cela pour dire que cet album est niais au possible...

Par ailleurs, la chanson citée juste avant, Wait For You, mérite un paragraphe rien qu'à elle car tout ce qui est dedans est tellement pitoyable qu'on ne peut s'empêcher d'énumérer tous les défauts. On peut passer sur les paroles donc, mais cette introduction au piano est le stéréotype de la ballade foirée, avec un couplet où Alex Varkatzas chante avec un balai dans le cul, et un refrain où Simmer donne VRAIMENT l'envie de le frapper. On a le droit à une montée en puissance dans le deuxième couplet et le deuxième refrain, avec un "I wait for you" dit longuement sur un break moche, tout ça pour finir sur le refrain avec en arrière-fond une tentative de solo mélancolique (evidemment ratée). Tout ça pour dire que cette chanson contient tout ce qui est insupportable dans les ballades et permet de conclure Congregation of the Damned de la pire des manières, Atreyu a touché le fond avec cette ending.

Haha, comment terminer ce torchon ? Juste dire que c'est un album réellement décevant étant donné l'espoir placé en lui, c'est seulement une horreur monumentale qui ne restera heureusement pas dans les annales, car elle est vite à oublier. Depuis, Atreyu s'est dissous, et c'est dommage qu'ils n'aient pas rattrapé un tant soit peu le niveau de ce navet, et les mauvaises langues diront qu'ils se sont justement séparés à cause de la honte procurée par cet album.

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