Free Webzine Metal | ZoneMetal.com

zonemetal > chroniques > Spiritual Beggars > Return To Zero

Return To Zero | chronique

acheter cet album
chronique Return To Zero

album  : Return To Zero
groupe : Spiritual Beggars
sortie   : 2010

+ chronique Spiritual Beggars
01- Return To Zero (Intro)
02- Lost In Yesterday
03- Star Born
04- The Chaos Of Rebirth
05- We Are Free
06- Spirit Of The Wind
07- Coming Home
08- Concrete Horizon
09- A New Dawn Rising
10- Believe In Me
11- Dead Weight
12- The Road Less Travelled


L'album de la confirmation  par  Mindkiller

Return To Zero. Le titre ne pouvait être mieux choisi pour le septième album du second groupe actif de Michael Amott. En effet, le line up, une fois n’est pas coutume, est quelque peu modifié, et toujours avec les mêmes postes que l’on retrouve tournants. Exit donc JB et John Dordevic. La place est faite à un certain Sharlee d’Angelo (connu pour user de la quatre cordes chez Arch Enemy, Mercyful Fate et Witchery) et Apollo Papathanasio chanteur de Firewind.

Voilà, une fois les présentations faites, nous pouvons nous pencher un peu sur l’album. Force est de constater que, d’emblée, le chant colle aussi bien avec Papathanasio qu’avec JB. Il a ce petit côté hard d’antan qui va bien tout en forçant un peu sur sa voix, et surtout ne fait pas du Firewind. Poussant un peu plus loin le chant qui colle bien à ce stoner sabbathien. Le reste du disque lorgne cependant dans la veine de ce que nous ont proposé l’autre bande de Michael Amott par le passé. Avec un chant un peu plus sirupeux certes (et ce n’est pas un reproche) que celui qui nous avait été proposé par Spice. Il arrive à la hauteur de celui qui avait été proposé par JB (chanteur de Grand Magus) et ce n’était pas tâche aisée.

Les compos elles, sont de toutes beautés. Planantes et lourdes à la fois. Ceci étant dû à la lourdeur des rythmiques (Lost In Yesterday) allié à la légèreté de l’orgue Hammond. Les soli rendent aussi le tout plus aérien, Amott prouvant encore une fois tout l’amour qu’il a pour sa six cordes. Si l’on devait comparer son jeu, sur le plan des soli, on pourrait y faire une comparaison avec son jeu ultra aérien sur les soli de Doomsday Machine d’Arch Enemy. Et si ce Lost in Yesterday vous a emballé, alors nul doute que The Chaos Of Rebirth va vous plaire. Avec cette rythmique lourde (mais très propre, que ce soit dans l’exécution ou dans la production) en intro semblable à un rouleau compresseur et ce chant, pourtant suave et un brin old school, qui va dans le sens de cette rythmique on ne peut que succomber. Le refrain sabbathien à souhait (ah bon, ce n’est pas Iommi qui l’a écris ?) avec un chant, lui, léger finit de nous ravir. Mais quand arrive cette accélération, c’est l’euphorie. Que de groove, que de pèche. Cette chanson est taillée pour nous emporté dans le sillage de l’album si cela n’avait pas encore été fait.

Ainsi, pour la dizaine de piste restantes, nul travail de séduction à faire, le groupe a juste besoin de continuer sur sa lancé pour nous mener dans un délire stoner psychédélique. On part un peu ou l’on veut. Allez, calons-nous bien au chaud dans le canapé. Regardons la pochette, fermons les yeux et laissons-nous porter. Avec un minimum d’imagination, on peut partir aussi loin que possible. Étonnant d’ailleurs pour des suédois de nous livrer une musique aussi psyché que ce que leurs grands frères anglais ont pu nous livrer dans les années 70. Un savant mélange de Black Sabbath et de Deep Purple (l’orgue Hammond y étant pour beaucoup d’ailleurs). Une musique bien chaude, bien suave et transpirant la guitare, le bon goût et l’amour de la musique jouée en toute honnêteté. Car pour Spiritual Beggars, point de chasse au clip MTV. On joue ce qu’on aime, on le joue pour se faire plaisir et pour faire plaisir. Ceci sera attesté par le superbe We Are Free. Titre où la guitare et le clavier ont une place prépondérante, rendant le superbe chant totalement secondaire.

C’est d’ailleurs avec ce superbe Spirit Of The Wind que Papathanasio va nous prouver qu’il sait faire preuve d’un éventail assez large de son chant. Cette chanson transcende et transporte l’auditeur loin et très haut. Le titre vraiment planant de cet opus. De toute beauté. Il faudrait être frigide pour ne pas se laisser embarquer !

Et ces treize titres (bonus track compris) nous le prouvent, comme tout autre album de cette bande de super stars du metal !

+ r�agir


Hit-Parade des sites francophones