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Heartwork | chronique

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chronique Heartwork

album  : Heartwork
groupe : Carcass
sortie   : 1993

+ chronique Carcass
01- Buried Dreams
02- Carnal Forge
03- No Love Lost
04- Heartwork
05- Embodiment
06- This Mortal Coil
07- Arbeit Macht Fleisch
08- Blind Bleeding the Blind
09- Doctrinal Expletives
10- Death Certificate
11- This Is Your Life


Précurseur, encore et toujours !  par  bla3

Un peu d'histoire...

Vers la moitié des années 90, le Death devient un courant à la mode depuis que les fans de Thrash en recherche de plus de violence se jettent sur lui au détriment de groupes comme Testament... Bref, le style se morfond avec beaucoup de clones qui se prétendent tous aussi violents les uns que les autres et apportent un certain ennui avec des paroles constamment gore. Seuls certains groupes tiennent bon à l'image de Kataklysm. Cependant, quelque chose vient apporter un nouvel essor au jeune style. En suède, At The Gates se propose d'éduquer une nouvelle génération de groupes parmi lequel figurent In Flames et Dark Tranquillity. Cependant, un groupe a précédé ce qu'on appelle aujourd'hui "Death mélodique". Ce groupe s'est déjà trouvé être à l'avant-garde du Death et du Grind, j'ai nommé Carcass.
Après changements de Line-up, avec notamment l'ex-Dismember et futur Candlemass, Arch Enemy et Spiritual Beggars, Michael Amott, le groupe subit les influences du Heavy-Metal façon Iron Maiden et Judas Priest et du Black Metal et mute en cet album désormais légendaire.
Les premiers changements perceptibles sont le ralentissement du tempo qui descend à un rythme abordable, l'utilisation d'une voix plus aigue que celle qu'on pouvait entendre auparavant et aussi l'utilisation de mélodies qui, avec les solis et les rythmiques, sonnent le début d'une certaine technicité au sein d'un groupe qui en faisait fi, ainsi qu'une progressivité jusque là absente. Carcass à aussi quitté les méandres du gore, jusqu'à s'offrir un titre en allemand. Concrétement, c'est dix titres d'environ 4 minutes qui possédent chacun une personnalitée propre, et que l'on peut classer dans trois catégories différentes: celle des morceaux rapides qui font la part belle aux riffs graves à l'images de "Carnal Forge", "Arbeit Macht Fleisch","Doctrinal Expletives" et "Blind Bleeding The Blind" qui montre l'influence Black de l'album, celle des morceaux plus lents comme "Buried Dreams", "No Love Lost" et "Embodiment" qui montrent un aspect plus heavy de la chose. Les morceaux comme "Heartwork", This Mortal Coil" et "Death Certificate" s'inscrivent dans une logique plus progressive, plus mélodique que les autres titres et plus "émotionnels", même si cela semblait impossible pour un groupe comme Carcass.
Au final, "Heartwork" certifie Carcass comme étant l'un des groupes les plus créatif du milieu de l'extrème en le mettant avec "Symphonies Of Sickness" et "Reek Of Putrefaction" à l'avant garde du Death, et d'une certaine façon du Thrash.

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