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Dante XXI | chronique

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chronique Dante XXI

album  : Dante XXI
groupe : Sepultura
sortie   : 2006

+ chronique Sepultura
01- Dark Wood of Error
02- Convicted In Life
03- City of Dis
04- False
05- Fighting On
06- Ostia
07- Buried Words
08- Nuclear Seven
09- Repeating the Horror
10- Crown and Miter
11- Still Flame


Pas tout à fait mort  par  c4n4r

Oscillant entre le mauvais et le pas super super depuis le départ de Max Cavalera, Sepultura avait réellement besoin d’un second souffle. C’est donc ce Dante XXI, album concept aux allures de « dernière chance » qui tentera de rendre l’oxygène manquant au combo brésilien.

Je parlais plus haut d’album concept, c’est en effet le cas.
Dante XXI est construit sur la base de la Divine comédie de Dante (d’où le nom) et se coupe en 3 parties distinctes : l’enfer, le purgatoire et pour finir… le paradis.
C’est en tout cas ce que le groupe disait au sujet de son nouveau bébé, projet ambitieux, et personnellement j’étais un peu septique quand à la capacité du groupe à proposer une telle prouesse aux vues des derniers albums, qui a mon sens manquaient cruellement d’inspiration.

Autant rompre le mystère tout de suite, Sepultura a rempli haut la main son contrat.
D’un point de vue technique, Andreas Kisser offre des riffs inventifs et bien sentis, la batterie d’Iggor Cavalera est une fois de plus d’un niveau à couper le souffle mais surtout… Le chant de Derrick Green est enfin à la hauteur du groupe, le chanteur a réellement trouvé ses marques et propose des vocalises de bonne qualité.
L’ensemble est plutôt rassurant mais en plus d’avoir trouvé une bonne cohésion d’un point de vue technique, Sepultura est parvenu à effectuer un réel travail artistique mêlé à une efficacité dévastatrice.

L'opus est divisé en 3 parties, on trouve donc 3 principales ambiances : en début d'album, des morceaux très sombres et frontaux Dark Wood Of Error , Convicted In Life qui cèderont ensuite le passage à un ensemble plus lent à partir du SUBLISSIME morceau Ostia véritable chef d’œuvre de puissance et de tristesse avec son solo de violon au milieu créant LA cassure entre la première et seconde partie du disque. S’en suit donc des morceaux moins rapides mais toujours très efficaces Nuclear Seven.
La troisième partie de l’album est plus discrète, et se trouve dans les derniers morceaux, plus posés mais néanmoins sombres… le paradis n’est peut être pas si idyllique que ça…

Inventif, puissant, aboutit… Sepultura a vraiment accouché d’un album de qualité fruit d’une véritable réflexion.

Bravo Sepultura !

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