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The Golden Age Of Grotesque | chronique

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chronique The Golden Age Of Grotesque

album  : The Golden Age Of Grotesque
groupe : Marilyn Manson
sortie   : 2003

+ chronique Marilyn Manson
01- This Is The New Shit
02- mOBSCENE
03- Doll-Dagga Buzz-Buzz Ziggety-Zag
04- Use Your Fist And Not Your Mouth
05- The Golden Age Of Grotesque
06- (s)aint
07- Ka-Boom Ka-Boom
08- Slutgarden
09- Spade
10- Para-Noir
11- The Bright Young Things
12- Better Of Two Devils
13- Vodevil
14- Tainted Love


2 chansons pour un album  par  PoC

mOBSCENE

Premier single de l'album, mOBSCENE sonne comme Disposable Teens au temps d'Holy Wood.
Les riffs de guitare sont quasiment les mêmes avec pour seule réelle innovation, un changement de rythme.
Manson, avec ce single, annonce la couleur : The Golden Age Of Grotesque sera...obscène !
Assez ambiguës mais revendiquant la différence, les paroles de mOBSCENE sont scandées à la manière de Disposables Teens. Manson se fait toujours aussi provocateur et l'insertion d'un chœur de "Cheerleaders" pour clore le refrain, est étonnement bien trouvé.
mOBSCENE peut réellement prétendre au rôle de chef de file de The Golden Age Of Grotesque, qui plus est avec son clip complètement délirant ! Manson sait vraiment y faire avec la musique comme avec les images : le grotesque est poussé à son comble dans ce clip farfelu mais si bien mis en scène.
Grâce à son imagination débordante, le révérend sait encore une fois nous faire sourire dans son monde métaphorique et bourré d'oxymores.
De la vraie poésie ! Tout simplement...

Para Noir

Cette chanson se démarque quelque peu du reste de l'album non seulement par sa durée (6 min) mais surtout par l'ambiance qui s'y dégage.

Para-Noir débute en effet par un fin mélange basse/batterie saupoudré d'une multitude de petits détails camouflés, presque inaudibles (chuchotements, etc...).
Cet air très posé et quelque peu glauque est rejoint par la voix envoûtante d'une magnifique jeune femme (je dis "magnifique" parce qu'avec une voix comme celle-là, je ne peux pas l'imaginer autrement !).
Les paroles sont parlées et non chantées. L'effet d'écho amplifie également l'ambiance de la chanson.

Puis vient le refrain.
Le morceau s'énerve en crescendo, Manson fait son apparition vocale, la batterie se fait plus insistante, le clavier, plus mélodique et plus présent, jusqu'au "débordement" vocale spécifique au révérend. Sa voix s'emballe dans un micro saturé, elle agonise et se perd dans les riffs de John 5.
Mais le refrain est coupé net et le retour au calme est favorisé par la réapparition de l'air envoûtant qui introduisait le morceau.
La piste parait d'ailleurs reprendre son souffle, reprendre des forces en vue du prochain refrain.
La douce voix féminine refait son apparition puis le second refrain raisonne; encore un retour au calme et tout le génie de John 5 se met en marche.
Le son s'enraille, devient désagréable à l'écoute due aux interférences distordues du guitariste.
Puis tout à coup, un solo emphatique, venu de nul part fait son apparition entre deux violents larsens.
Les notes déferlent sans cohérence et les bends sont de mise dans cette partie "guitaristique" complètement ahurissante !

Un dernier refrain encore plus acerbe et encore plus puissant est enchaîné et le duo basse/batterie achève ce magnifique et atypique morceau.

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