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ZONEMETAL + Motherfuckers since 2004 +
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Sam Oct 10, 2009 11:57 am Sujet du message: La Mise à jour qui te fait mettre le doigt dans le DR! |
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Tout d'abord Bonjour à tout le monde. Voilà une brève présentation du site DR.
Rock is Dead ? Pas vraiment! Une équipe de passionnés tente de vous refaire vivre [ou faire revivre pour certains] la grande épopée du rock, de 1956 à 2007, à travers des centaines d'albums réunis sous la grande bannière du rock. Du premier Elvis Presley aux dernières nouveautés Metal, du plus endiablé des albums de Rockabilly jusqu'au Grind le plus malsain, en passant par le Hard Rock, le Punk, la New Wave ou l'electro. Personne n'est épargné ! Destination Rock vous propose un voyage au coeur du rock avec ses centaines de chroniques, ses dossiers variés, ses news ou live report, ses interviews et autres galeries photos. Alors pour une bonne dose de rock, une seule destination : Destination Rock |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Sam Oct 10, 2009 11:58 am Sujet du message: |
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Et nos 2 dernières MAJ:
South of Heaven. Le terme de ''rock sudiste'' est redondant, se plaisait à rappeler Gregg Allman, autant dire ''rock rock''. L’organiste des Allman Brothers est particulièrement bien placé pour ce genre de discours, mais il n’empêche que cela révèle une certaine arrogance typiquement sudiste… Pour autant, on ne peut pas nier que les effluves groovy et pesants du rock du dixieland se sont répandus jusque dans les tréfonds les plus inattendus du rock’n’roll, voire du heavy metal. La musique de Pantera, incroyablement technique et brutale, présente ainsi d’indéniables aspects sudistes ; le quatuor provient en effet du Texas et de la Louisiane, au cœur des anciens Etats de la Confédération. Mais l’influence du rock sudiste ne s’arrête évidemment pas là. On peut la retrouver dans ce qu’on appelle le doom psychédélique, ou stoner rock pour les intimes. Si certains groupes, comme Monster Magnet ou Fu Manchu, n’ont aucune origine en commun avec Lynyrd Skynyrd et consorts, leur musique présente une dimension sudiste à l’excès… Cette constatation est renforcée par un constat récent : le fleuron moderne du stoner-sludge contemporain, Down, provient directement de la Nouvelle-Orléans, et l’on y retrouve Phil Anselmo, ancien chanteur de Pantera… D’aucuns ont inventé le vocable bâtard de ''metal sudiste'' pour tenter de qualifier la musique du quintette… Et l’on retombe sur les paroles de Gregg Allman. Aujourd’hui le southern rock, southern metal, ou quoi que ce soit d’autre, s’est répandu sur la planète, allant jusqu’à influencer des groupes lyonnais comme God Damn. Peut-être que le rock sudiste n’est pas synonyme de rock tout court, mais force est de constater qu’il est partout présent, et surtout aux endroits les plus inattendus. Ulyss.
La mare du Kanart...
A quoi bon faire une chronique ?
A quoi bon lire une chronique ?
00's
Clutch - Strange Cousins From The West - 2009
God Damn - Old Days - 2009
Queens Of The Stone Age - R - 2009
Nosfell - Nosfell - 2009
Phoenix - Wolfgang Amadeus Phoenix - 2009
The Dead Weather - Horehound - 2009
Spinnerette - Spinnerette - 2009
Akentra - IV.IV.IV - 2009
Fever Ray - Fever Ray - 2009
Ghinzu - Blow - 2004
Pantera - Reinventing The Steel - 2000
90's
Monster Magnet - Powertrip - 1998
Clutch - The Elephant Riders - 1998
Pantera - The Great Southern Trendkill - 1996
Fu Manchu - In Search Of... - 1996
Clutch - Clutch - 1995
Pantera - Far Beyond Driven - 1994
Pantera - Vulgar Display Of Power - 1992
Sleep - Sleep's Holy Mountain - 1992
Extreme - Pornograffiti - 1990
80's
Primus - Suck on This - 1989
70's
Grateful Dead - American Beauty - 1970
King Crimson - In the Wake of Poseidon - 1970
60's
Grand Funk Railroad - Grand Funk - 1969
The Pretty Things - The Pretty Things - 1965
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Musiques d’en haut, musiques d’en bas. Quelle oreille prêter à ces musiciens de l’ennui, ambitieux trouvères de cette invention labellisée qu’est le metal symphonique, qui pourchassent inlassablement leur rêve de sophistication? Comment l’interpréter autrement que comme une tentative de captation élitiste et élitaire de l’aura prestigieuse de genres millésimés, quand au final l’harmonie se révèle trompeuse, entre arrangements pompeux et metal anémié. Les temps sont à la référence. « Osez » Wagner, Mozart, Vivaldi, Dvorak, ben voyons ! Notez que ce qui est vrai pour le metal symphonique, l’est tout aussi pour le rock en général, où expériences psyché, avant-gardisme foireux sont devenus les cartes de visite les plus excitantes (même des groupes de hardcore ras du front citent Neu !, c’est dire, et pourquoi pas Stockhausen ?). Mais pour cette chose qu’est le « metal symphonique », la sophistication de la musique réclame aujourd’hui savoir-faire et expertise pour être appréciée à sa juste valeur. Et tout cela passe par son lot de mots en « o » : alto, solo, soprano… et lolos. A se demander parfois si on ne pratique pas le culte de l’exercice de style ! Alors quid du bon MS et du mauvais MS (ha ha)? Tentative d'explication avec le premier Whyzdom. K&K
00's
Whyzdom - From the brink of infinity - 2009
Tortoise - Beacons of Ancestorship - 2009
Arctic Monkeys - Humbug - 2009
Prince - Lotusflow3r - 2009
Megadeth - Endgame - 2009
Ace Frehley - Anomaly - 2009
Muse - The Resistance - 2009
Mastodon - Crack the Skye - 2009
Danko Jones - B-Sides - 2009
Crisis - Holocaust Hymns - 2006
Coldplay - A Rush of Blood to the Head - 2002
Katatonia - Last Fair Deal Gone Down - 2001
Pustule l'Ardéchois - Pustule l'Ardéchois et son bidule - 2001
Frank Black & The Catholics - Dog In The Sand - 2001
90's
Clutch - Jam Room - 1999
The Hives - Barely Legal - 1997
Chokebore - A Taste For Bitters - 1996
Alanis Morissette - Jagged Little Pill - 1995
80's
Les Wampas - Chauds, Sales et Humides - 1988
70's
Tibet - Tibet - 1979
60's
Grateful Dead - Live/Dead - 1969
Spirit - Spirit - 1968
John Lee Hooker - It Serves You Right To Suffer - 1966 |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Lun Oct 12, 2009 8:40 am Sujet du message: |
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Citation: | Amis internautes, lecteurs de tous poils, vous qui en avez toujours rêvé : Destination Rock l’a fait !
Oui, fidèle à son goût pour la diversité, la Team de DR a décidé de vous surprendre pour cette nouvelle rentrée. Aussi, que vous soyez amateur de Stoner, Folk, Black Metal, Krautrock, Prog, Punk ou Electro, attachez vos ceintures et préparez-vous à vivre une expérience unique. En effet unique. Car dans le cadre de son envie de partager avec le plus grand nombre, comme celui de satisfaire l’ego démesuré de ses chroniqueurs, DR passe la surmultiplié pour vous offrir un voyage en rock land différent. Ainsi, le commandant de bord et son équipage sont heureux de vous accueillir pour partager avec vous les moments les plus forts d’une aventure qui, sur 7 jours - du lundi 12 octobre au dimanche 18 octobre - vous plongera au travers d’un éditorial spécial et de 12 chroniques léchées dans l’univers musical d’un des genres cités précédemment. Par conséquent, soyez prêt le jour J. Ou plutôt le jour S, comme Stoner, symbole majuscule du lancement de cette opération ! |
Chapter I: Apologie de la lourdeur...
Ohm Sweet Ohm.
Stoner Rock : Musique pour drogués...
Stoner Rock : Riffs hypnotiques joués en boucle dans l’esprit du grand Sabbath, le désert en plus.
Stoner Rock : Tout ce qui a découlé des 3 grands : Kyuss, Monster Magnet et Sleep.
Stoner Rock : Fourre-tout musical incluant ce qui sonne 70’s, mais produit à partir de 1990.
Stoner / Doom : Où placer la limite ?
Doom : La seule musique où l’auditeur « a le temps d’aller pisser entre deux coups de caisse claire ».
Doom : Vous reprendrez bien une tranche de gras ?
Et s’il ne s’agissait finalement, que d’une des rares subdivisions de notre musique préférée qui ne soit pas encore sclérosée, confite, ou confinée à une redite sans passion… Le débat est ouvert. Reste que Destination Rock vous propose, par le biais de la mise à jour de cette semaine un tour d’horizon de ce que le genre propose. Sans prétention, sans grande leçon. Just for fun. Vous reprendrez bien un peu de désert ? Iro
7 Weeks - All Channels Off - 2009
Loading Data - Rodeo Ghettoblaster - 2007
Witchcraft - Witchcraft - 2004
Sleep - Dopesmoker - 2003
Clutch - Pure Rock Fury - 2001
Fu Manchu - California Crossing - 2001
Electric Wizard - Dopethrone - 2000
Nebula - To the Center - 1999
Unida - Coping With The Urban Coyote - 1999
Electric Wizard - Come My Fanatics - 1996
Masters of Reality - Masters of Reality - 1988
Trouble - Psalm 9 - 1984[code] |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Mar Oct 13, 2009 8:14 am Sujet du message: |
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Queer as folk, isn't it! Le folk n'est pas mort. Il mute constamment, mue, pérennise. Les garants de cette constante évolution se nomment Devendra Banhart, Rome, Fleet Foxes, Daemonia Nymphe, Corde Oblique, Nebelhexë et autres Zap Mama, etc. À l'instar du rock, il se subdivise en nombres de sous-genres, s'inspirant du monde, innovant ou retrouvant ses sources minimalistes et païennes.
Un passé multi-séculaires, antédiluvien, le folk nait au travers des premiers chants de l'humanité. Le XXème Siècle reste le grand virage durant lequel la musique traditionnelle dite « du peuple » s'ouvre aux nouvelles cultures, devient un savant mélange de pop avec les Beach Boys, de blues avec Bob Dylan ou de gospel avec les The Mama’s & The Papa’s. Les hippies chantant amour et paix ne possèdent pourtant pas le monopole du genre. La noire mélopée de Death In June fait son apparition durant les eighties, révolutionne une musique devenue trop lisse à l'image de la pop. La mort, la dépression, le mysticisme, l’occulte font leur apparition tout en retrouvant le paganisme des siècles précédents et donnent naissance au neo-folk. Post
Billy The Kill - Joy Sex War - 2009
Fleet Foxes - Fleet Foxes - 2008
Rome - Confessions d'un Voleur d'Âmes - 2007
Robert Plant & Alison Krauss - Raising Sand - 2007
Devendra Banhart - Cripple Crow - 2005
CocoRosie - La Maison de Mon Rêve - 2004
Leonard Cohen - The Future - 1992
Manassas - Manassas - 1972
Nick Drake - Pink Moon - 1972
Jackson Browne - Jackson Browne - 1972
Nick Drake - Bryter Layter - 1970
Nick Drake - Five Leaves Left - 1969
The Mama's And The Papa's - If You Can Believe Your Eyes And Ears - 1966 |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Mer Oct 14, 2009 1:30 pm Sujet du message: |
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Chapter III: Noir c'est noir...
Back In Black. Le Black metal est un genre intransigeant et presque une discipline, avec ses codes soigneusement délimités, ses critères qui lui sont propre, d'une rigueur étriquée culminant au conservatisme borné. Une musique qui semble vouée à la stagnation, convoi d'idéologies forcément alternatives : anti-moderne, anti-chrétien, anti-démocrate, élitiste, attaché à la culture européenne (ce qu'il synthétise quelque fois dans le fascisme, ça résume plus vite) Rarement neutre ou original, les rebelles naïfs qui s'y rattache sont rarement auto-critique et prouvent un conformisme navrant que leur individualisme ne détecte jamais. Mouton blanc ou noir, mouton quand même. Les institutions qu'ils vomissent renaissent sous leurs pieds comme de charmants boulets. Leur sectarisme se révèle une vraie académie, tellement révoltée qu'elle ne comprend pas son propre classicisme, ses traditions inintéressantes, ses discours inutiles, son obscurantisme qui se gargarise d'intégrité, suprême excuse de l'incompétence.
Pourtant Darkthrone, fer de lance de la seconde vague de Black metal, encore aujourd'hui prédominante et sûrement appelée à s'éterniser pour des années, n'avait rien d'académiciens. Comme Montesquieu et Rousseau ont verrouillés une certaine forme de bien-pensance politico-économique, Darkthrone représente l'aboutissement d'une vision du black, la sienne, qui constitue un style à part entière et le plus borné d'entre-eux. Mais l'on trouve pourtant beaucoup de choses très intéressantes dans sa première pièce-maîtresse, une gouaille jouissive qui passe au mixer black pleins d'influences relayé par une symbolique chargée ; c'était après tout un album de death à la base, composé comme tel puis révolutionné ensuite par leur suivisme - quelle ironie.
"True black metal", "no keyboards", "no female vocals", "no compromises (celui là est mon préféré)". Lars Von Trier a enfanté un cinéma à même de dompter ses limites par son très exigeant Dogme 95. Le Black n'a jamais dépassé quoi que ce soit. Il y a les initiateurs, qui garderont à vie le mérite de la nouveauté. Il y a des milliers de suiveurs. La même histoire rabâchée par des guignols de moins en moins légitimes qui ne font preuve d'aucun recul. Le Black est une paroisse, elle doit à son tour brûler. On y verrait plus clair.
Cette sélection de chroniques ne prétend pas à l'exhaustivité, elle est éminemment subjective, malheureusement incomplète, réductrice par définition. Elle souhaite s'attacher à des disques novateurs, ceux qui se détournent de la doxa du Black. On y trouve quelques classiques, deux pères fondateurs, un excellent suiveur, un illuminé fanatique, des mélanges excellent, des œuvres modernistes et qui ont les moyens de l'être. Si elle est pour vous l'occasion de découvrir un disque ou quelques nouveautés à son propos, elle aura atteint son modeste objectif. Assatur
Aluk Todolo - Finsternis - 2009
Oranssi Pazuzu - Muukalainen Puhuu - 2009
Darkthrone - Dark Thrones & Black Flags - 2008
Nachtmystium - Assasins - 2008
Blut Aus Nord - The Work Which Transforms God - 2003
Drudkh - Forgotten Legends - 2003
Nargaroth - Black Metal Ist Krieg - 2001
Mayhem - Wolf's Lair Abyss - 1997
Darkthrone - Transilvanian Hunger - 1994
Abruptum - In Umbra Malitiae Ambulabo, In Aeternum In Triumpho Tenebraum - 1994
Mayhem - Live In Leipzig - 1993 |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Jeu Oct 15, 2009 7:27 am Sujet du message: |
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Chap IV: Au-delà du rock
Progressivement vôtre. Né dans le même œuf que le hard rock à la fin des années soixante, le rock progressif n'a pourtant pas su fédérer de façon aussi massive et durable. Parvenus à un stade de dégénérescence avancée dans la seconde moitié de la décennie suivante, les deux frères amis ont été balayés par la révolution punk. Tandis que le premier en a tiré les leçons pour retrouver une seconde jeunesse, le second n'a guère su provoquer de glorieuse mutation pour fédérer de nouveau. En abatant certaines cloisons jugées infranchissables, le rock progressif avait pourtant procuré les plus beaux travaux de l'histoire du rock, ce avant que ces ambitions ne lui fassent perdre la raison. Les artistes qui s'étaient imposés comme les guides les plus clairvoyants, obnubilés par ces vastes territoires à conquérir, sont passés d'une noble audace à une dangereuse indulgence. Pire, au cours de certaines de leurs escapades, désorientés par leurs ambitions, ces meneurs se sont égarés et ont rompu le contact avec le socle rock. Poursuivant obstinément leurs explorations dans de mauvaises directions, les dinosaures progressistes se sont progressivement éloignés des préoccupations musicales pour privilégier d'autres formes artistiques, visuelles ou théâtrales. Ainsi tiré par ses champions, le rock progressif a fini par oublier ses mélomanes.
Certains artistes ont cependant su éviter ou rectifier cette malheureuse trajectoire. Robert Fripp a parfois commis les mêmes erreurs que les plus illustres de ses rivaux, mais il est parvenu à ressusciter régulièrement King Crimson, le véhicule de son inspiration débordante. Ainsi, chaque décennie a vu naitre une nouvelle formation, des nouveaux musiciens, et surtout une nouvelle musique, le tout dans un souci constant d'adaptation à chaque décennie. Avec un collectif beaucoup plus stable, Rush a également déployé des capacités d'accommodation étonnantes depuis quarante ans. Le trio canadien a su fédérer un public et le fidéliser à force d'authenticité, sans jamais s'écarter de son hard rock singulier pour des stérilités non musicales.
Si le rock progressif se voulait autrefois innovant et ignorant des frontières, il est aujourd'hui bien plus nostalgique qu'inventif car cloisonné aux explorations de ses pionniers. Ainsi, l'ambition des formations actuelles n'est pas l'innovation mais plutôt la reviviscence de ces vieux ébats passionnants. Dream Theater, les Flower Kings, Spock's Beard et bien sûr Porcupine Tree ont ouvert la voie de ce que le Religionnaire nomme le rock régressif, une appellation aussi péjorative que légitime. S'il semble difficile de longtemps ressasser sans lasser, leurs fiers héritiers tels que Beardfish, Phideaux ou Riverside parviennent encore à fournir des efforts rafraichissants. Qu'est-ce donc sinon la preuve que le rock progressif avait encore beaucoup à apporter et ne méritait pas l'extermination vers laquelle ses grands patrons l'ont mené…
Beardfish - Destined Solitaire - 2009
Porcupine Tree - The Incident - 2009
Phideaux - Number Seven - 2009
Black Bonzo - Operation Manual - 2009
Nemo - Barbares - 2009
Opeth - Blackwater Park - 2001
Rush - Moving Pictures - 1981
Rush - Permanent Waves - 1980
Rush - Hemispheres - 1978
King Crimson - Starless & Bible Black - 1974
King Crimson - Islands - 1971
King Crimson - Lizard - 1970
Pink Floyd - A Saucerful of Secrets - 1968 |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Ven Oct 16, 2009 3:25 pm Sujet du message: |
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This is not Punk! Punk's not dead. Ouais, on le sait ça ! Mais prouvez le nous... Aussitôt dit, aussitôt fait avec cette joyeuse fournée qui s'étend des confins du ska-punk, au mélodique, en passant par le street le plus rageur... Depuis 1977, c'est trente ans de colère et de coups de pied au cul qui sont passé par là, sans jamais prendre une ride et perdre de leur verve. Les Clash, les Bérus pour le côté « old school », Tim Armstrong et Flogging Molly pour l'alliance avec des sonorités étrangères... Couplé à une cornemuse ou à un saxo, le punk ne meurt jamais et se réinvente constamment sans passer pour un vendu ! Seul style musical à ne pas s'être perdu dans les méandres de l'ennui ? A vous de nous le dire avec ces douze bombes prêtes à vous péter à la tronche !
Flogging Molly - Float - 2008
Tim Armstrong - A Poet's Life - 2007
Lars Fredericksen & The Bastards - Lars Frederiksen & the Bastards - 2001
Inner Terrestrials - Enter the Dragon - 1999
Green Day - Nimrod - 1997
Green Day - Insomniac - 1995
The Offspring - Smash - 1994
Green Day - Dookie - 1994
Operation Ivy - Energy - 1990
Bérurier Noir - Macadam Massacre - 1984
The Clash - Sandinista - 1980
The Jam - In The City - 1977 |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Sam Oct 17, 2009 8:33 pm Sujet du message: |
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Chap. VI: Plongée en eaux troubles
Kraut en Stock. L’actualité du krautrock se porte bien. A l’heure où les albums de Kraftwerk sortent en versions remasterisées, il semblait bon de revenir sur quelques uns des fleurons de cette vague musicale allemande. Sous cette bannière aux limites floues seront réunis des groupes qui a priori n’ont rien à voir entre eux mais qui, pendant quelques années, tiendront la dragée haute aux groupes anglo-saxons en amenant le rock sur un terrain qu’on n’aurait même pas soupçonné d’exister, en poussant le psychédélisme dans ses extrémités, en dépassant le carcan étriqué blues-rock et de la pop, en transcendant les maigres espoirs du rock progressif tout en créant une toute nouvelle esthétique du bruit qui des années durant résonneraient.
« L’opposition à tout système établi, à tout dogme, revendication constante de la liberté totale, de la remise en question permanente, gage de jeunesse, mais aussi refus de toute anarchie, de toute démission du créateur, de toute solution de facilité. » Attribuée à Varèse, cette devise pourrait aussi bien être celle du krautrock. Derrière une hétérogénéité bien réelle, le « rock choucroute » comme il fut appelé par la presse anglo-saxonne, un rien méprisante, offre pourtant lignes de comparaison entre les différentes formations qui en sont issues. Qu’il soit cosmique ou motorik, il se constituait comme une période critique de réinvention du groove, en intensifiant, sous l’influence à la fois des musiques orientales et des recherches de Riley, l’aspect rythmique, plaçant la répétition au centre de ses préoccupations. Pendant inévitable du Temps, ces groupes n’auront de cesse d’essayer de spatialiser leur son à l’aide de palettes d’effets continuellement enrichies.
A l’époque tout comme aujourd’hui encore, brocarder la vague krautrock était un exercice facile et des plus pratiqués mais à l’heure actuelle, difficile de ne pas voir dans ces groupes les précurseurs d’un bon nombre de vagues musicales depuis la fin des années 70 : musique industrielle, new wave, ambient, techno, transe etc…Même si certaines affiliations sont parfois discutables, ce qu’on appelle le post-rock est sans doute le dernier rejeton de cette vague allemande expérimentale. Le dernier Tortoise en est un exemple parfait. Bowie, lui même, en son temps en fut l’un des plus grands thuriféraires. Aujourd’hui c’est au Japon que l’on retrouve cette ambiance incestueuse des premières années du krautrock à travers les multiples sorties publiées sous la férule de cet illuminé de Kawabata Mokoto, capitaine de cette formation à géométrie variable qu’est Acid Mothers Temple (Mothers & Ash Rah Tempel on vous dit !) qui a du publier dans la cinquantaine d’albums depuis le milieu des 90’s, au moins. Moins perceptible, mais toujours aussi prégnant, on en retrouve aussi des traces plus qu’évidentes dans le hip hop de Dälek ou dans le dernier témoignage de Portishead. Bref, (ré)écoutez, (re)découvrez, faites vous plaisir…Merci.
La Düsseldorf - Viva - 1978
Kraftwerk - Autobahn - 1974
Harmonia - Musik Von Harmonia - 1974
Cosmic Jokers - Cosmic Jokers - 1974
Tangerine Dream - Atem - 1973
Faust - The Faust Tapes - 1973
Neu! - Neu! - 1972
Amon Düül II - Yeti - 1970
Kraftwerk - Kraftwerk I - 1970
Can - Monster Movie - 1969
Pour des raisons techniques ces deux dernières chroniques n'ont pas pu être publiées, désolé du désagrément:
Cluster - Cluster II - 1972
Ash Ra Tempel - Seven Up - 1972 |
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dkal Newby
Inscrit le: 09 Oct 2009 Messages: 10
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Posté le: Dim Oct 18, 2009 2:28 pm Sujet du message: |
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Merci bien!
Chap. VII: Last but not least...
The Evolution of The Bleep. Qu’est-ce donc ce foutoir qui trône en page d’accueil du site ? Musiques électroniques qu’ils disent, ben voyons. Il est en effet bien plus facile de dénombrer les différences entre ces albums que d’en compter les points communs, surtout que la plupart n’entretiennent qu’un mince rapport avec la chose électronique. Que ce soit au niveau des conceptions sous-jacentes ou du public, ils n’évoluent définitivement pas dans les mêmes sphères. Leur composition découle de processus parfois opposés. Si certains ont une vocation élitiste, d’autres adoptent le langage des musiques populaires. Certains font preuve d’un grand amateurisme ou en évoluent de manière empirique ; d’autres semblent pensés, conceptualisés en amont suivant des théories propres aux musiques contemporaines ou concrètes.
Fidèle à son esprit de célébration des cultures hybrides, l’équipe réunie sur cette journée s’est fixée comme pari de donner un regard rapide sur des genres assez divers, des disques qui ont peu à partager mais qui semblent pourtant reliés par un fil d’Ariane, certes ténu, qui court ainsi des œuvres avant-gardistes à la musique la plus populaire. Avec lucidité, on s’est gardé des généalogies faciles et purement artificielles, nous concentrant sur la musique, mélangeant musique analogique et musique numérique, électronique et organique, à la manière de ces musiciens qui ne se posent pas vraiment de question sur le bac dans lequel ils sont rangés.
Tels des DJ de la chronique, on s’est fait un plaisir à concocter cette modeste sélection, faite de samples divers, tirés des mixtures de fusion pop/rock et à teneur electro variable, empruntés aux sons proto-industriels, pillés sur le cadavre de la pop robotique des enfants mutants de Kratfwerk, capturés sur les pistes de dance fiévreuses ou au contraire allongés sur les sofas à l’abri des spotlights.
Placebo - Battle For The Sun - 2009
Sexy Sushi - Tu l as Bien Mérité! - 2009
Placebo - Meds - 2006
Tim Hecker - Harmony in Ultraviolet - 2006
The Goslings - Between the Dead - 2005
Moby - 18 - 2002
Autechre - Tri Repetae - 1995
Prodigy - Music For The Jilted Generation - 1994
Aphex Twin - Selected Ambient Works II - 1994
Devo - Q : Are We Not Men ? A : We Are Devo ! - 1978
Silver Apples - Silver Apples - 1968 |
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