ZONEMETAL

[Space Ritual]

Roadburn Festival 2009

Véritable pèlerinage pour tous amoureux de musiques opiacées au sens large, le Roadburn est un festival se déroulant sur 3 jours au sein du magnifique complexe 013 situé au centre de la petite ville de Tilburg, bourgade tranquille de la province néerlandaise.

Sachant que nombre de nos lecteurs potentiels n’ont jamais mis les pieds dans le 013, je vais m’atteler à une courte description. Complexe de 3 salles, le 013 peut accueillir environ 2 500 personnes. La « Batcave » est la plus petite salle. Tout en long, il faut arriver avant le début du concert pour espérer y voir quelque chose parmi 200 spectateurs. La « Green Room », d’une capacité de 500 personnes, est déjà plus accessible à tout moment. Enfin, la « Main Stage » est sûrement une des meilleures salles d’Europe ! On peut voir parfaitement la scène de n’importe quel point de vue grâce aux très large marches qui mènent jusqu’à la fosse et au balcon en libre accès. La circulation entre les salles se fait facilement et boissons et nourritures sont à des prix accessibles. Le public peut évidemment entrer et sortir du complexe comme bon lui semble.
Pour être complet, sachez qu’une salle supplémentaire se trouvant de l’autre côté de la rue à été ouverte cette année pour accueillir les groupes de moindre envergure et le merchandising.
Les présentations sont faites, le festival peut maintenant commencer !

Jeudi 23 avril

J’arrive juste pour le début de la prestation d’Ufomammut qui a la lourde tâche d’ouvrir ce festival. « Idolum » est pour moi un des meilleurs albums de l’année 2008 et j’attendais donc beaucoup de ce concert. Rien à dire sur la prestation des Italiens qui dispensent du gros Doom à tendance psychédélique, tout en puissance et en justesse. Mais les nombreuses heures de voyage pèsent sur mes frêles épaules et je n’arrive à rentrer dans le trip qu’à la moitié du show. Frustrant.

J’enchaîne dans la foulée sur le show de Baroness qui me laisse un sentiment bien plus mitigé. Ca joue bien certes mais ce croisement entre du Stoner et Mastodon me laisse de marbre. Beaucoup de passages techniques mais, comme sur disque, le groupe se borne à enchaîner, avec fougue certes, les plans et cassures rythmiques inutiles bien trop fréquemment. L’auditeur n’a pas le temps de s’installer confortablement dans un univers musical qui manque d’accroches et qui sonne creux. Un vrai dénie de personnalité. Je serais bien parti au bout de trois morceaux si je n’avais pas croisé un pote plus compréhensif…

Une pause s’impose. Direction le Coffee Shop du coin (et partenaire du Roadburn, héhé) pour manger un morceau et se remettre d’aplomb ! Les spécialités locales sont si bonnes que j’en rate le début d’Orange Goblin qui délivre un Hard Rock Stoner bien graisseux comme on aime. Comme me le fait remarquer un compatriote, on perd en finesse par rapport aux albums mais on y gagne en intensité. Impossible de ne pas headbanguer ou de taper du pied comme un biker sur le retour. Enfin une vraie satisfaction !

Tout juste le temps de sortir pour « se mettre en condition » afin d’assister à ma plus grande déception de cette édition du Roadburn, à savoir Amon Düül II ! Je n’aurais tenu que 3 morceaux devant ce triste spectacle. Je m’attendais à voir le groupe interpréter son Krautrock mythique des années 70’s, celui des « Phallus Dei », « Yeti » ou « Wolf City ». Et bien que dalle, on a droit à un groupe de vieux Allemands qui joue du rock prog à papa accompagné d’une chanteuse se déhanchant sur une rythmique neurasthénique. Le guitariste, véritable Ticky Holgado en phase terminal, fait même carrément flipper quand, d’une voix chevrotante, il dédie un morceau à son père nazi qui n’a pas compris le sens de la vie. Il était temps de se barrer même si la possibilité de voir un membre rendre l’âme sur scène… Hum, il faut savoir parfois s’arrêter !

Le point positif de ce naufrage fut double. D’une part, ça m’a permis de me recharger avant l’heure. D’autre part, j’ai pu assister à ma plus grosse baffe du festival. Car Zu jouait en même temps que le groupe d’Outre-Rhin. J’avais donc fait une croix sur les Italiens… A tort ! Ce trio basse-batterie-saxophone a le diable au corps. Complètement déchaînés, ils délivrent une interprétation magistrale de leur nouvel album, « Carboniferous », mélange de Jazz, Noise, Rock le tout sous délire rythmique. Meshuggah peut repartir à l’entraînement. Car captivant de bout en bout et bénéficiant d’un son monumental, ce groupe aura marqué la petite histoire du Roadburn 2009.

Après pareille épreuve physique, je dois avouer que je ressens la fatigue car l’enchaînement de concerts ajouté à la drogue, l’alcool, le voyage et un réveil atroce à 6h du mat’ me font redouter la prestation annoncée de 3 heures prévue par Motorpsycho. Car autant ce groupe Norvégien me séduit sur album autant leur pop rock psychédélique a du mal à me captiver en live. Pour tout dire, je m’y reprendrais à 3 fois pour assister à une grosse heure et demie de concert oscillant entre l’ennui que m’inspirent les parties pop et les quelques passages planants qui font oublier l’heure tardive.

C’est donc exténué que je repars du 013 accompagné d’une bande de potes à peu près dans le même état. Le constat de cette première journée est simple : bon mais vivement demain !

Vendredi 24 avril

Difficile de quitter le soleil de Tilburg pour aller s’enfermer à 16h avec Negura Bunget. Le groupe de Black Metal Roumain délivre une prestation prenante même si quelques approximations se font parfois sentir. Au-delà des instruments propres à tous groupes de Rock, NB fait aussi appel à des instruments traditionnels qui donnent ce côté atypique à leur art. Un concert prenant, mais seulement par instant, qui aurait du être programmé à un horaire mieux adapté. A noter que ce groupe n’existe plus. Dommage…

Sautons du coq à l’âne comme dans une partouze à la ferme pour assister au show des revenants Angel Witch sur la Main Stage. Pour être franc, je m’y rends vraiment pour quelques minutes n’appréciant pas leur disque éponyme considéré comme culte par les extrémistes du Heavy Metal. Et dès les deux premiers titres, mon impression ne change pas. On a affaire à du sous Judas Maiden. Mais, au moment même où je me décide à partir, le show s’installe, les musiciens prennent confiance et, surtout, balancent leurs influences Black Sabbath. Ces contours sont séduisants. Je ralentis donc mes pas et m’immobilise de nouveaux pour rester jusqu’à le fin du concert (même si j’ai encore failli me barrer après une ballade mollasse). C’est donc en affichant ses racines 70’s qu’Angel Witch aura convaincu.

Le temps d’aller se recharger… Bon, allez, pas la peine de vous la faire à chaque fois, j’ai passé tout le festival à abuser de substances jubilatoires. Et c’était bon. C’est donc en toute tranquilité que je vais jeter un œil à Mono, chantre du post rock pour les vieux. Les Japonais nous délivrent une prestation appliquée comportant tout les codes du style ; ambiance éthérée, fameuses montées en puissance s’étalant sur 10 minutes, le tout relevé par le fantasme de la Japonaise en jupe montée sur des bottes et cachée par ses long cheveux. J’avoue que je serais peut-être parti avant s’il n’y avait eu ce doux spectacle visuel ! C’est donc au bout de 30 minutes agréables que je m’en vais, pas mécontent d’avoir assisté à un bout de musique introspective.

On va vite changer d’ambiance avec Cathedral. En pleine forme, le groupe va foutre une ambiance de feu sur la Main Stage. Car la bande à Lee Dorian, sur scène, c’est la plus grande kermesse du Doom ! Aidé par les projections sur écran géant sous trip hallucinogène et par son leader déchaîné (diverses imitations de zombie, racolage auprès d’une foule réceptive…), les Anglais assurent leurs classiques en mettant l’accent sur le culte « Forest of Equilibrium » dont ils prennent un malin plaisir à encore ralentir le tempo. Idéal ! On se quitte sur un « Hopkins – Witchfinder General » des familles et les fans repartent heureux. Et ouais, ça chante parfois faux, les autres musiciens n’ont aucun charisme mais Cathedral, ça marche à tous les coups. Fun, tout simplement.

Je pars ensuite me ressourcer activement pour me préparer à ce qui a, en partie, motivé ma venue au Roadburn. Saint Vitus est dans la place et croyez moi, ça ramène du vieux doomster. C’est que ce groupe est devenu l’icône du Doom et Wino son père spirituel (Ozzy étant le grand père au passé glorieux mais devenu gâteux). D’entrée, on remarque que les saltimbanques du désespoir ont prit un sacré coup de vieux. On va dire qu’au niveau tronche ravagée, c’est le brave Armando Acosta (batterie) qui l’emporte. Et malheureusement, son sens du rythme n’est pas plus frais. Souvent à côté de la plaque, il met en péril la prestation du groupe (on apprendra plus tard que celui-ci fut victime d’un accident mais le groupe tenait à assurer le show). D’autant plus frustrant que les autres assurent - Wino en tête – et que les classiques s’enchaînent. Mais force est de constater que Saint Vitus dégage toujours ce malheur crasse sortit du caniveau et arrive à restituer la saveur de ses enregistrements. Les simples curieux fuient dès les premiers morceaux alors que les fans resteront jusqu’au bout, fidèles et heureux. Car le groupe finira uni rythmiquement sur un « Born too Late » jouissif qui valait à lui seul le déplacement. Le concert polémique du Roadburn, assurément.

Restait donc à se prélasser devant Colour Haze pour terminer la journée en beauté. Groupe de Stoner quasi instrumental « à la cool », le trio est attendu par tous les amateurs de sensations douces. Pas la peine de développer, ce fut un trip d’1h30 partagé entre groove et rêveries. Le genre de prestation qui pourrait durer toute la nuit sans qu’on décroche. Fortement recommandé.

Ainsi se termine une journée parsemée d’excellents shows. Sachant qu’on prend facilement goût au luxe, on attend encore mieux pour demain.

Samedi 25 avril

Et si on allait jeter un œil au concert gratos de Beehoover dans le bar du coin ?
Bonne idée car le groupe de gros Stoner Allemand balance un set énergique devant une cinquantaine de personnes. A noter la participation du chanteur de Black Shape of Nexus sur un titre. Bonne ambiance !

De retour dans l’enceinte du 013, j’attaque la journée « Beyond the Pale » avec Grails en guise d’apéritif. Le dernier album en date ne m’ayant fait aucun effet, je n’attendais rien de la prestation du combo. Pourtant le trip psychédélique passe bien mieux le cap de la scène et je me surprends à passer un moment agréable.

On va passer aux choses sérieuses avec l’arrivée d’Earth sur la Main Stage. J’ai déjà vu ce groupe deux fois mais il me tardait de les apprécier dans des conditions optimales, à savoir étalé comme une loque sur les marches avec un joint à la main et une bière dans l’autre. Les ricains se concentrent toujours sur leurs deux dernières réalisations qui donnent dans l’Americana plombé. Le son étant de qualité, autant dire que le public s’en est pris plein la gueule. Une heure de trip granitique qui me fait remonter mes gorgées de bière dans la gorge tellement les basses bourdonnent. Un des meilleurs concerts du festival !

Changement radical d’ambiance avec l’arrivée des mythiques The Young Gods. Si leur présence sur l’affiche paraît incongrue, le public se presse pourtant devant la scène. Pas de déception au programme, on assiste à une prestation indus-noise-rock énergique menée par le très remuant Franz Treichler. Les seuls bémols viendront de deux morceaux faiblards car trop mielleux et chantés en français (comme par hasard…) et de l’absence de titres extraits de « L’Eau rouge » et « Tv Skies ». Je reste persuadé que les Suisses peuvent mieux faire.

Allons voir OM ! On va faire court, j’en attendais beaucoup et je fus fort déçu. Impossible de tenir plus de 30 minutes devant le duo basse/batterie qui distille un groove enfumé sur album mais qui semble bien pataud en live. On aurait presque envie qu’un guitariste vienne à leur secours, ce qui ne m’avait jamais effleuré l’esprit auparavant. Rendez nous Sleep !

J’en profite pour jeter un coup d’œil à Zeni Geva qui avait donné un concert de folie à Montreuil la semaine passée et qui se montre tout aussi véhément à coup de Hardcore progressif. Comme si Unsane forniquait avec King Crimson. Je recommande !

Puis vint enfin le moment attendu du Roadburn, à savoir le show de Neurosis, programmateur de luxe de cette belle journée. Pas de surprise, « Given to the Rising » est mis en avant, appuyé par de magnifiques vidéos collant au concept de l’album (même si on pourrait râler sur le fait que ce sont les mêmes qui tournent depuis le Hellfest 2007) et d’un light show prenant. Le groupe joue serré même si on a connu l’ami Scott Kelly en meilleure forme. Mais peu importe, l’ambiance est unique. Lourde, pesante, violente, tout en rage contenue, la musique de Neurosis s’impose et captive. Au bout d’une grosse heure de show, on a le sourire aux lèvres même si une impression de déjà-vu demeure. Puis vient ce rappel dantesque qui présente un « Through Silver in Blood » monumental accompagné de percutions. Et là, on est heureux. Enorme.

Après cette déflagration sonore, difficile de se concentrer sur Skullflower dont le dernier quart d’heure m’emmerde profondément. Et je pensais éprouver la même sensation sur Tribes of Neurot mais force est de reconnaître que j’avais tord ! Dans un état proche du sommeil, je me laisse embarquer dans les sphères ambient que distillent les membres de Neurosis. Seuls une fin de concert plus musclée et un abruti qui me renversera sa bière dessus me feront sortir de ce semi coma. Une clôture de festival idéale.

Quelle belle réussite que ce Roadburn 2009 ! Concerts de qualité, organisation rôdée, complexe idéal, coffee shop à proximité…Tout pour rendre heureux l’amateur de musiques enfumées. Aussi quelques regrets subsistent car pour cause de chevauchements, j’ai du faire l’impasse sur Church of Misery, Guapo, Steve Von Till, US Christmas, WITTR… Nombre de groupes dont les échos furent plus que favorables !
Pour ceux qui ne sont pas rassasiés, une dernière journée en forme d’épilogue vient compléter le tableau. L’Afterburner se déroule toujours au sein du 013 mais uniquement dans la Green Room.
Et comme je suis resté sur place, c’est parti pour un 4e jour !


Afterburner 2009

Dimanche 26 avril

Comme il est étrange de voir le festival en configuration réduite ! Adieu le luxe de la Main Stage, le public devra rester debout toute la journée (trop dur). Démarrage en douceur avec Dead Man, groupe de Folk Rock gentillet qui me laisse complètement indifférent dans un premier temps avant de devenir carrément pénible car dépassant le temps de jeu imparti d’une demi-heure.

Puis c’est parti pour Solace et son Stoner grassouillet et énergique qui fait taper du pied. T’es un biker? Oh yeah! Cette musique est faite pour toi et donc pour moi qui apprécie grandement la performance des américains. Bonne ambiance, tous les albums sont passés en revue et groupe heureux d’être présent. Notons la satisfaction du grand Jason qui, frappant le micro avec sa bière, déballe une analyse toute en finesse : « I clap with my bier ». Solace, c’était beauf et c’était bon.

La performance de Firebird lassera certains mais votre serviteur se laissera volontiers entraîner dans la spirale Hard 70’s de Bill Steer & Co. On pense à Grand Funk Railroad, Hendrix, Led Zeppelin… Sans se hisser au niveau de ses modèles, Firebird distille une musique de comptoir de haute volée qui possède peu de temps morts. On a même droit à quelques coups de bottleneck bien sentis qui appuie avec classe le feeling du groupe. Un groupe que je vous encourage vivement à découvrir.

Puis Wino investit les planches en compagnie de Jean-Paul Gaster (batterie) et Jon Blank (basse – j’apprends son décès au moment d’écrire ce report). Armé de sa guitare, le chanteur de Saint Vitus va délivrer un set axé autour de son album « Ponctuated Equilibrium » et de l’album «The Church Within » de son ancien groupe culte The Obsessed ! Autant dire que je suis aux anges car voir certains titres de cet enregistrement était un de mes rêves de concert. Et comme l’interprétation est de première qualité, j’écarquille des yeux comme un gosse pendant tout le show. Présence, feeling… Mais quel kif, putain!

Après cette petite mort, je sirote une bière en jetant un œil sur Dÿse, sans conviction. Pourtant, le duo Noise Rock se laisse découvrir sans déplaisir, certains apprécieront. Mais mon esprit vogue déjà en d’autres sphères. L’apothéose de mon séjour, c’était bien Wino.
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C'est tout ce que t'as trouvé à foutre en attendant la mort ?

[Sirius]

Haha c'est cool qu'Amon Düül ait foiré, je suis beaucoup moins déçu de pas avoir été là^^ Joli report en tout cas, ça avait l'air plutôt sympa !

Tiens par hasard, pas grand-chose à voir à part qu'il y a Guapo, tu vas au festival RIO en septembre ? (y'a aussi Magma, Univers Zero et Present, ouiiiiiin)
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Pourquoi appelle-t'on une chanson à succès un tube? Sans doute parce qu'il est creux
Pierre Birabeau

[Nico]

Pas grand chose à chose ? Mon vieux Sirius, soit tu dors pas beaucoup en ce moment (c'est maintenant que tu te mets à bosser tes cours ?), soit monsieur banane te fait l'honneur de son coït perpétuel et déstabilisant.

Enorme ton report Space Ritual, à lire ça fait vraiment bander. Je connais pas la moitié des groupes cités mais ça me donne sacrément envie de découvrir !

[Sirius]

Je passe mon permis aujourd'hui, c'est pour ça. Non mais je fais trop de choses en même temps pour me concentrer sur ce que j'écris. Hem.
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Pourquoi appelle-t'on une chanson à succès un tube? Sans doute parce qu'il est creux
Pierre Birabeau

[Sensei]

C'est la dure responsabilité d'être le BOSS du forum pendant une semaine qui te fait ça.
Tu n'es pas habitué à devoir tout gérer, quand Poc reviendra tu pourras le blâmer!
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Entre une empoisonneuse et une mauvaise cuisinière il n'y a qu'une différence d'intention.

[Uldor]

[PoC]

Bouarf ! Ça c'est pas du report de tarlouze bordel de cul !
Clap clap Space Ritual :]

Impressionnant ce festival en tous cas. Ça a du être bien physique !
Je relève tout de même un "enchaînement de concerts ajouté à la drogue, l’alcool". Je vais devoir censurer ça sur le champ.
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Tu la sens cette bonne odeur de fitness ?!
© € ™ $ - phrases cultes

[Uldor]

Humour hein ?

[PoC]

Jète un oeil en haut de cette page petit homme :
« ZONEMETAL + Motherfuckers since 2004 + ».
Si avec ça tu doutes encore qu'on est des gros marrants par ici...
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Tu la sens cette bonne odeur de fitness ?!
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[Uldor]

Je sais bien mais j'ai déjà vu des sites où on supprimait des passages de textes pour moins que ça...