 |
ZONEMETAL + Motherfuckers since 2004 +
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Doc Chroniqueur Officiel

Inscrit le: 23 Juin 2004 Messages: 2861 Localisation: Ermont (95)
|
Posté le: Jeu Jan 11, 2007 8:15 pm Sujet du message: |
|
|
Tout acte se fait par delà bien et mal, et pas "par delà le bien et le mal", bordel, sinon ça ne veut rien dire.
Nietzsche critique les métaphysiciens dogmatiques mais c'est certainement le plus grand métaphysicien post-kantien : l'éternel retour, le surhomme, la volonté de puissance etc etc.
Maintenant arrêtez de débiter des conneries sur le moustachu. _________________ Votre ADN s'il vous plaît.
http://philo.lapin.org |
|
Revenir en haut |
|
 |
Batiste Modérateur d'esprit

Inscrit le: 19 Juin 2004 Messages: 1241 Localisation: Strasbourg
|
Posté le: Jeu Jan 11, 2007 8:50 pm Sujet du message: |
|
|
Maintenant vous savez quoi demander au père noël l'année prochaine les gars ! _________________ Les blasts les plus courts sont toujours les meilleurs. |
|
Revenir en haut |
|
 |
Glo Lord

Inscrit le: 06 Avr 2006 Messages: 1378 Localisation: http://tinyurl.com/d4hre
|
Posté le: Jeu Jan 11, 2007 9:55 pm Sujet du message: |
|
|
Eh ben c'est bien, Christoune. Si tu décides que t'es con, ou que t'as envie de le rester, ou que tu comprends pas et que tu t'en fous, mais ferme ta gueule, putain. Fais comme moi. Si tu sais pas assez, tu fermes ta gueule.
Quelqu'un pour me mettre modéro, que je le foute dehors à coups de pieds au cul, là tout de suite ? |
|
Revenir en haut |
|
 |
klopinklopan Newby

Inscrit le: 25 Déc 2006 Messages: 17
|
Posté le: Jeu Jan 18, 2007 9:06 am Sujet du message: |
|
|
Le Lycanthrope a écrit: | non, Nietzsche le plus grand de tous les philosophes de l'histoire |
Bon, va lire Schopenhauer et tu comprendras que Nietzsche n'est qu'une petite bite! |
|
Revenir en haut |
|
 |
Ryolait Le goulag dans la prairie

Inscrit le: 24 Oct 2004 Messages: 553
|
Posté le: Jeu Jan 18, 2007 11:35 am Sujet du message: |
|
|
C'est bien mon grand.
Tu veux faire un combat de catch entre Schopenhauer et Nietzsche, hein, c'est ça ?
L'amas de conneries doit s'arrêter dès maintenant. _________________
Par la gr?ce du Seigneur et de la R?volution Prol?tarienne. |
|
Revenir en haut |
|
 |
Glo Lord

Inscrit le: 06 Avr 2006 Messages: 1378 Localisation: http://tinyurl.com/d4hre
|
Posté le: Jeu Jan 18, 2007 12:31 pm Sujet du message: |
|
|
Ne parle pas mal de Celui qui nous a été envoyés, comme je le vois, le 25 décembre 2006, des fois qu'il sache faire des trucs marrants comme marcher sur la piscine pour épater les copines ou vinifier de la flotte.
Et pour ma part j'aimerais que les noms germaniques cessent sur le champ, c'est éreintant. |
|
Revenir en haut |
|
 |
The lycanthrope monsieur meuble
Inscrit le: 31 Mai 2006 Messages: 580
|
Posté le: Sam Fév 24, 2007 7:10 pm Sujet du message: |
|
|
J'avoue m'être bien masturbé sur la totalité des Chants de Maldoror de Lautréamont (merci à Jules mon cette découverte). Je n'ai pas le livre sous la main pour l'instant mais je posterai une strophe pour vous donner une idée. (...si j'ai le temps. Et si j'en trouve une assez soft) _________________ Mais qu'est-ce que je fous l? moi ? |
|
Revenir en haut |
|
 |
Glo Lord

Inscrit le: 06 Avr 2006 Messages: 1378 Localisation: http://tinyurl.com/d4hre
|
Posté le: Sam Fév 24, 2007 7:22 pm Sujet du message: |
|
|
Que cette tâche point ne te pèse, car bon. http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chants_de_Maldoror
C'est effectivement monumental, te voilà dépucelé de la vraie littérature celle qui sue celle qui crie, initié aux joies du litterary death metal et de la sodomie de canons de l'histoire littéraire.
Mais évite de prendre les gens pour des puceaux, hein, quand même, t'en fais pas, on peut lire des textes avec un peu de sang sans pâmer, y a pas de problème. |
|
Revenir en haut |
|
 |
PoC Master of puppets

Inscrit le: 16 Mai 2004 Messages: 6636 Localisation: Paris
|
Posté le: Sam Fév 24, 2007 8:33 pm Sujet du message: |
|
|
Bon tout est dis donc on s'arrête maintenant.
J'en profite pour recentrer le débat :
Citation: | On a tous des paroles, une citation, voir même un poême (voui voui), qui nous a marqué au point qu'on s'en souvienne encore...
Balancez la purée les poètes ! |
_________________ Tu la sens cette bonne odeur de fitness ?!
© € ™ $ - phrases cultes |
|
Revenir en haut |
|
 |
Sirius Lord

Inscrit le: 15 Avr 2006 Messages: 1209 Localisation: près de Tours
|
Posté le: Sam Fév 24, 2007 9:06 pm Sujet du message: |
|
|
Klub des loosers - Sous le signe du V
Citation: |
Dès sa naissance un versaillais sait qu'il se devra d'aller très loin. Déjà pour se rendre à la capitale il est obligé de prendre le train.
J'ai grandi dans cette ville construite autours d'une petite cabane de chasse où le poids de l'histoire te rappelle qu'il faut que tu t'effaces.
Afin de rentrer dans un rang d'enfants tous très sympas dont les principaux passe-temps sont le scoutisme et le bénévolat.
Le carcan social est lourd,
tout comme la masturbation rend sourd.
C'est ce qu'ils me répétaient au catéchisme après les cours. Jamais un versaillais ne sera capable de faire de mal à une mouche.
C'est impossible puisque au fond de lui il respecte bien trop la vie Moi c'est en grandissant à leurs côtés que je suis devenu
Un fervent défenseur en faveur de l'avortement ainsi que de l'euthanasie.
Pour savoir à quoi ressemble une ville de province dans les années '60,
Il n'y a pas besoin d'inventer de machine à remonter dans le passé.
En partant de Paris il suffit de prendre le bon RER C .
Je suis inquiet, toutes les rues d'ici semblent avoir une maladie. Je ne suis pas docteur ès ville mais je crois bien que c'est l'ennui.
(Refrain) Né sous le signe du V, sous le signe du V (bis)
Peut-être que ma ville n'est pas Hip-Hop mais il y a quand même plusieurs taggers.
Le plus présent et sans nul doute celui qui signe partout " Vive le Roi ".
Il y a aussi " La France aux français " mais son style est nettement plus démodé.
Le soir il n'y a rien à faire à part prendre des verres Place du Marché.
Si les parents de François s'absentent un squat sera sans doute organisé.
Nous y descendrons quelques packs de Kro en écoutant du rock et fumant des joints.
Il n'y aura sûrement pas de filles mais l'alcool et la drogue c'est déjà bien,
Car nous sommes des rebels sans causes depuis que l'argent nous les a enlevées.
Certains vivent même dans des camions et font de la Techno dans la forêt .
Et chaque jeune a dans son placard un T-shirt à l'effigie du Ché. Même si la plupart sont incapable de pouvoir expliquer qui il est. Enfermés dans leurs chambres Jean-BenoÎt et Nicolas écoutent les Pink Floyd,
En rêvant de fonder un groupe de rock pour pouvoir vivre de leur musique.
Mais perdus entre les 3 Avenues ils entendent la ville leur chuchoter
Qu'un vrai métier c'est Architecte ou Professeur de Mathématiques.
Refrain
Tous sont persuadés de faire partie d'une élite éduquée,
Alors que tous se piquent leur place dans la queue de la Boulangerie ou du Marché.
Je ne connais pas d'autre endroit où à 40 ans les femmes portent encore le serre-tête en velours ,
Attendent un douzième enfant et vont se confesser tous les jours.
C'est d'ailleurs ici que plein de jeunes ont rencontré notre Seigneur Jésus.
J'ai beau arpenter les rues, pas de chance je ne l'ai jamais vu. Marie-Charlotte aimerait me faire croire qu'elle a quelques amis basanés,
Mais ce ne sont que Pierre et Louis qui rentrent bronzés de l'Ile de Ré.
Dans la Bibliothèque Municipale le temps semble soudain s'être arrêté.
Ce qui n'empêche personne de réviser pour Sciences- Po ou HEC. Ici bizarrement il y a des choses dont on ne parle pas.
Comme du nombre de jeunes qui chaque année se suicident en Classe Prépa .
Ils pourront dire tout ce qu'ils veulent sur le 11 Septembre et ses évènements.
Pour moi ce ne sont que des versaillais voulant capter l'attention de leurs parents.
Je pourrai partir 20 ans,
à mon retour rien n'aurait changé.
Quoi qu'il advienne je porte en moi d'être né sous le signe du V.
|
Georges Brassens - La mauvaise réputation
Citation: |
Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.
Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
|
Metallica - Disposable heroes
Citation: |
Bodies fill the fields I see, hungry heroes end
No one to play soldier now, no one to pretend
Running blind through killing fields, bred to kill them all
Victim of what said should be
A servant 'til I fall
Refrain:
Soldier boy, made of clay
Now an empty shell
Twenty one, only son
But he served us well
Bred to kill, not to care
Do just as we say
Finished here, greetings death
He's yours to take away
Back to the front
You will do what I say, when I say
Back to the front
You will die when I say you must die
Back to the front
You coward
You servant
You blind man
Barking of machinegun fire, does nothing to me now
Sounding of the clock that ticks, get used to it somehow
More a man, more stripes you bare, glory seeker trends
Bodies fill the fields I see
The slaughter never ends
Refrain
Why
Am I dying ?
Kill
Have no fear
Lie
Live off lying
Hell
Hell is here
Why
Am I dying ?
Kill
Have no fear
Lie
Live off lying
Hell
Hell is here
I was born for dying
Life planned out before my birth, nothing could I say
Had no chance to see myself, moulded day by day
Looking back I realize, nothing have I done
Left to die with only friend
Alone I clench my gun
Refrain
|
Le "I was born for dying" me file de ces frissons...Les paroles collent vraiment bien à la musique. _________________ Pourquoi appelle-t'on une chanson à succès un tube? Sans doute parce qu'il est creux
Pierre Birabeau |
|
Revenir en haut |
|
 |
Soutzeverc Addict !

Inscrit le: 04 Oct 2006 Messages: 290 Localisation: 95 banlieue nord, wesh !
|
Posté le: Mar Mar 06, 2007 10:31 pm Sujet du message: |
|
|
Troïka : Lachez-tout
Arborant les sinistres reflets de l'insigne des temps
On s'improvise zélateur de la nouvelle réaction
Avec dans les yeux le mépris des illusions vendues
Aux libertés cadencées de l'absolue productivité
On nous assure du bien fondé du vertueux réalisme
L'éloge de la sagesse de la résignation
Avec dans les discours l'amertume des promesses sacrifiées
Sur l'autel monétaire de l'insatiable rentabilité
Nul ne resterait donc pour attendrir l'Histoire
On préfère cracher sur les noms et vomir les supplices
De ceux qui ont su exalter l'élan primitif
De la révolte résolue à faire céder les butoirs
Mais, contre les branleurs de l'histoire, les fellateurs de la nécessité
Figés dans les canons de la nouvelle rentabilité,
Il y aura toujours des êtres purs pour refuser le pli
Aux convulsions irraisonnées d'insoumission définitive
Ce qui provient de ce qui est sans doute un de mes groupes favoris (Oui vous en avez rien à foutre, ne doutez plus).
Click par ici l'ami. _________________
 |
|
Revenir en haut |
|
 |
klopinklopan Newby

Inscrit le: 25 Déc 2006 Messages: 17
|
Posté le: Ven Mar 09, 2007 9:07 am Sujet du message: |
|
|
Le marquis de sade- La philosophie dans le boudoir
Citation: | Dolmancé, de sang-froid : Eh bien, mes amis, en ma qualité de votre instituteur, moi j'adoucis l'arrêt ; mais la différence qui va se trouver entre mon prononcé et le vôtre, c'est que vos sentences n'étaient que les effets d'une mystification mordante, au lieu que la mienne va s'exécuter. J'ai là-bas un valet muni d'un des plus beaux membres qui soient peut-être dans la nature, mais malheureusement distillant le virus et rongé d'une des plus terribles véroles qu'on ait encore vues dans le monde. Je vais le faire monter : il lancera son venin dans les deux conduits de la nature de cette chère et aimable dame, afin qu'aussi longtemps que dureront les impressions de cette cruelle maladie, la putain se souvienne de ne pas déranger sa fille quand elle se fera foutre. (Tout le monde applaudit ; on fait monter le valet. Dolmancé au valet :) Lapierre, foutez cette femme-là ; elle est extraordinairement saine ; cette jouissance peut vous guérir : le remède n'est pas sans exemple.
Lapierre : Devant tout le monde, monsieur ?
Dolmancé : As-tu peur de nous montrer ton vit ?
Lapierre : Non, ma foi ! car il est fort beau... Allons, madame, ayez la bonté de vous tenir, s'il vous plaît.
Mme de Mistival : Oh ! juste ciel ! quelle horrible condamnation !
Eugénie : Cela vaut mieux que de mourir, maman ; au moins, je porterai mes jolies robes cet été !
Dolmancé : Amusons-nous pendant ce temps-là ; mon avis serait de nous flageller tous : Mme de Saint-Ange étrillera Lapierre, pour qu'il enconne fermement Mme de Mistival ; j'étrillerai Mme de Saint-Ange, Augustin m'étrillera, Eugénie étrillera Augustin et sera fouettée elle-même très vigoureusement par le chevalier. (Tout s'arrange. Quand Lapierre a foutu le con, son maître lui ordonne de foutre le cul, et il le fait. Dolmancé, quand tout est fini :) Bon ! sors, Lapierre. Tiens, voilà dix louis. Oh ! parbleu ! voilà une inoculation comme Tronchin n'en fit de ses jours !
Mme de Saint-Ange : Je crois qu'il est maintenant très essentiel que le venin qui circule dans les veines de madame ne puisse s'exhaler ; en conséquence, il faut qu'Eugénie vous couse avec soin et le con et le cul, pour que l'humeur virulente, plus concentrée, moins sujette à s'évaporer, vous calcine les os plus promptement.
Eugénie : L'excellente chose ! Allons, allons, des aiguilles, du fil !... Écartez vos cuisses, maman, que je vous couse, afin que vous ne me donniez plus ni frères ni sœurs. (Mme de Saint-Ange donne à Eugénie une grande aiguille, où tient un gros fil rouge ciré ; Eugénie coud.)
Mme de Mistival : Oh ! ciel ! quelle douleur !
Dolmancé, riant comme un fou : Parbleu ! l'idée est excellente ; elle te fait honneur, ma chère ; je ne l'aurais jamais trouvée.
Eugénie, piquant de temps en temps les lèvres du con, dans l'intérieur et quelquefois le ventre et la motte : Ce n'est rien que cela, maman ; c'est pour essayer mon aiguille.
Le Chevalier : La petite putain va la mettre en sang !
Dolmancé, se faisant branler par Mme de Saint-Ange, en face de l'opération : Ah ! sacredieu ! comme cet écart-là me fait bander ! Eugénie, multipliez vos points, pour que cela tienne mieux.
Eugénie : J'en ferai plus de deux cents, s'il le faut... Chevalier, branlez-moi pendant que j'opère.
Le Chevalier, obéissant : Jamais on ne vit une petite fille aussi coquine que cela !
Eugénie, très enflammée : Point d'invectives, chevalier, ou je vous pique ! Contentez-vous de me chatouiller comme il faut. Un peu le cul, mon ange, je t'en prie ; n'as-tu donc qu'une main ? Je n'y vois plus, je vais faire des points tout de travers... Tenez, voyez jusqu'où mon aiguille s'égare jusque sur les cuisses, les tétons... Ah ! foutre ! quel plaisir !...
Mme de Mistival : Tu me déchires, scélérate !... Que je rougis de t'avoir donné l'être !
Eugénie : Allons, la paix, petite maman ! Voilà qui est fini.
Dolmancé, sortant bandant des mains de Mme de Saint-Ange : Eugénie, cède-moi le cul, c'est ma partie.
Mme de Saint-Ange : Tu bandes trop, Dolmancé, tu vas la martyriser.
Dolmancé : Qu'importe ! n'en avons-nous pas la permission par écrit ? (Il la couche sur le ventre, prend une aiguille et commence à lui coudre le trou du cul.)
Mme de Mistival, criant comme un diable : Ahe ! ahe ! ah !...
Dolmancé, lui plantant très avant dans les chairs : Tais-toi donc, garce ! ou je te mets les fesses en marmelade... Eugénie, branle-moi !...
Eugénie : Oui, mais à condition que vous piquerez plus fort, car vous conviendrez que c'est la ménager beaucoup trop. (Elle le branle.)
Mme de Saint-Ange : Travaillez-moi donc un peu ces deux grosses fesses-là !
Dolmancé : Patience, je vais bientôt la larder comme une culotte de bœuf ; tu oublies tes leçons, Eugénie, tu recalottes mon vit !
Eugénie : C'est que les douleurs de cette gueuse-là enflamment mon imagination, au point que je ne sais plus exactement ce que je fais.
Dolmancé : Sacré foutredieu ! je commence à perdre la tête. Saint-Ange, qu'Augustin t'encule devant moi, je t'en prie, pendant que ton frère t'enconnera, et que je voie des culs, surtout : ce tableau-là va m'achever. (Il pique les fesses, pendant que l'attitude qu'il a demandée s'arrange.) Tiens, chère maman, reçois celle-ci, et encore celle-là !... (Il la pique en plus de vingt endroits.)
Mme de Mistival : Ah ! pardon, monsieur ! mille et mille fois pardon ! vous me faites mourir !
Dolmancé, égaré par le plaisir : Je le voudrais... Il y a longtemps que je n'ai si bien bandé ; je ne l'aurais pas cru après tant de décharges.
Mme de Saint-Ange, exécutant l'attitude demandée : Sommes-nous bien ainsi, Dolmancé ?
Dolmancé : Qu'Augustin tourne un peu à droite ; je ne vois pas assez le cul ; qu'il se penche je veux voir le trou.
Eugénie : Ah ! foutre ! voilà la bougresse en sang !
Dolmancé : Il n'y a pas de mal. Allons, êtes-vous prêts, vous autres ? Pour moi dans un instant, j'arrose du baume de la vie les plaies que je viens de faire.
Mme de Saint-Ange : Oui, Oui, mon cœur, je décharge... nous arrivons au but en même temps que toi.
Dolmancé, qui a fini son opération, ne fait que multiplier ses piqûres sur les fesses de la victime, en déchargeant : Ah ! triple foutredieu ! mon sperme coule... il se perd, sacredieu... Eugénie, dirige-le donc sur les fesses que je martyrise... Ah ! foutre ! foutre ! c'est fini... je n'en puis plus !... Pourquoi faut-il que la faiblesse succède à des passions si vives !
Mme de Saint-Ange : Fouts ! fous-moi, mon frère, je décharge !... (A Augustin :) Remue-toi donc, jean-foutre ! Ne sais-tu donc pas que c'est quand je décharge qu'il faut entrer le plus avant dans mon cul ?... Ah ! sacré nom d'un dieu ! qu'il est doux d'être ainsi foutue par deux hommes ! (Le groupe se rompt.)
Dolmancé : Tout est dit. (A Mme de Mistival.) Putain ! tu peux te rhabiller et partir maintenant quand tu le voudras. Apprends que nous étions autorisés par ton époux même à tout ce que nous venons de faire. Nous te l'avons dit, tu ne l'as pas cru : lis-en la preuve. (Il lui montre la lettre.) Que cet exemple serve à te rappeler que ta fille est en âge de faire ce qu'elle veut ; qu'elle aime à foutre, qu'elle est née pour foutre, et que, si tu ne veux pas être foutue toi-même, le plus court est de la laisser faire. Sors ; le chevalier va te ramener. Salue la compagnie, putain ! Mets-toi à genoux devant ta fille, et demande-lui pardon de ton abominable conduite envers elle... Vous, Eugénie, appliquez deux bons soufflets à madame votre mère et, sitôt qu'elle sera sur le seuil de la porte, faites-le-lui passer à grands coups de pied dans le cul. (Tout s'exécute.) Adieu, chevalier ; ne va foutre madame en chemin, souviens-toi qu'elle est cousue et qu'elle a la vérole. (Quand tout est sorti.) Pour nous, mes amis, allons nous mettre à table et, de là, tous quatre dans le même lit. Voilà une bonne journée ! Je ne mange jamais mieux, je ne dors jamais plus en paix que quand je me suis suffisamment souillé dans le jour de ce que les sots appellent des crimes. |
Dernière édition par klopinklopan le Dim Mar 11, 2007 10:04 am; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
 |
Doc Chroniqueur Officiel

Inscrit le: 23 Juin 2004 Messages: 2861 Localisation: Ermont (95)
|
Posté le: Sam Mar 10, 2007 11:28 am Sujet du message: |
|
|
Hop hop, traduction (en partie personnelle) de Life In The Fast Lane des Eagles. Le dernier couplet est vraiment génial.
Life in the fast lane (Vivre sur la voie rapide)
C'était un homme têtu et d'une beauté sauvage,
Et elle était jolie jusqu'au bout des ongles
Elle le vola et il la kidnappa
En plein coeur d'une ville vraiment glaciale
Il avait la réputation d'être un type cruel
Ils disaient qu'il était sans pitié, qu'il était grossier
Ils avaient une chose en commun, ils étaient bons au lit
Elle lui disait "plus vite, plus vite, les feux sont en train de passer au rouge"
Vivre sur la voie rapide, à coup sûr, ça te fait perdre la raison
Tu me comprends jusqu'ici ?
Assoiffés de plaisir et excités par le jeu,
La séduction, parler de célébrités qu'ils prétendent connaître
Ils connaissaient tous les gens biens, ils prenaient les cachets à la mode,
Ils organisaient des soirées à scandale, ils payaient de lourdes factures,
Il y avait des rails de coke et des rides sur son visage
Elle faisait semblant de ne pas remarquer qu'elle était entraînée dans le tourbillon
De sortie chaque soir jusqu'à ce qu'il fasse jour,
Il était trop fatigué pour faire l'amour, elle était trop fatiguée pour se battre afin qu'il le fasse
Vivre sur la voie rapide, ça te rend dingue, sans aucun doute
Vivre sur la voie rapide, tout, tout le temps
S'éclatant et flambant, aveuglés par le désir de boire,
Ils n'ont pas vu le panneau stop et ils allaient de plus en plus mal
Elle lui a dit : "Ecoute, chérie, le moteur fait du bruit,
Nous allons nous renverser sur l'autoroute, je n'ai rien vu venir"
Il lui a répondu : "Appelle le docteur, je crois que je vais me crasher"
"Le docteur dit qu'il arrive mais qu'il faudra le payer cash"
Ils se sont crashés sur l'autoroute, ont fait la fête et se sont perdus
Ils s'en moquaient, ils n'avaient qu'une envie, c'était d'en finir,
Et c'était la vie sur la voie rapide, c'est sûr, elle te rend dingue
Vivre sur la voie rapide, tout, tout le temps _________________ Votre ADN s'il vous plaît.
http://philo.lapin.org |
|
Revenir en haut |
|
 |
Carc Newby
Inscrit le: 06 Avr 2007 Messages: 18 Localisation: grenoble
|
Posté le: Dim Avr 08, 2007 6:44 pm Sujet du message: |
|
|
Allez, ça va être simple. j'en ai deux:
Pink Floyd - One of the few:
If you're one of the few
To land on your feet
What do you do to make ends meet
Make'em mad,
Make'em sad,
Make'em add 2 and 2
Make'em me, make'em you
Make'em do what you want them to
Make'em laugh, Make'em cry
Make'em lie down and die
Kafka - Petite Fable:
"Ah ! dit la souris, le monde rétrécit de jour en jour. Au début, il me semblait si vaste que j'ai eu peur. Je me suis mise à courir et j'étais bien soulagée quand j'ai enfin aperçu, sur ma droite et sur ma gauche, des murs dans le lointain. Mais ces longs murs se rapprochent si vite l'un de l'autre que je suis déjà dans la dernière pièce, et là-bas, dans l'angle, se trouve le piège vers lequel je cours." - "Tu n'as qu'à changer de direction", lui dit le chat. Et il la mangea. _________________ Alpha et Omega. Ou le contraire, je sais plus |
|
Revenir en haut |
|
 |
The lycanthrope monsieur meuble
Inscrit le: 31 Mai 2006 Messages: 580
|
Posté le: Sam Sep 01, 2007 9:46 pm Sujet du message: |
|
|
"Les chant de Maldoror" , de Lautréamont. Attention cette strophe n'est pas représentative de l'oeuvre, mais seulement des quatrième et cinquième chants. A ne pas lire si vous êtes fatigués ou que vous avez mal à la tête. Moi j'ai pleuré en la lisant.
<chant 4> <strophe 2>
Deux piliers, qu'il n'était pas difficile et encore moins
impossible de prendre pour des baobabs, s'apercevaient dans la
vallée, plus grands que deux épingles. En effet, c'étaient deux
tours énormes. Et, quoique deux baobabs, au premier coup d'oeil,
ne ressemblent pas à deux épingles, ni même à deux tours,
cependant, en employant habilement les ficelles de la prudence,
on peut affirmer, sans crainte d'avoir tort (car, si cette
affirmation était accompagnée d'une seule parcelle de crainte, ce
ne serait plus une affirmation; quoiqu'un même nom exprime ces
deux phénomènes de l'âme qui présentent des caractères assez
tranchés pour ne pas être confondus légèrement) qu'un baobab ne
diffère pas tellement d'un pilier, que la comparaison soit
défendue entre ces formes architecturales... ou géométriques...
ou l'une et l'autre... ou ni l'une ni l'autre... ou plutôt formes
élevées et massives. Je viens de trouver, je n'ai pas la
prétention de dire le contraire, les épithètes propres aux
substantifs pilier et baobab : que l'on sache bien que ce n'est
pas, sans une joie mêlée d'orgueil, que j'en fais la remarque à
ceux qui, après avoir relevé leurs paupières, ont pris la
très-louable résolution de parcourir ces pages, pendant que la bougie
brûle, si c'est la nuit, pendant que le soleil éclaire, si c'est
le jour. Et encore, quand même une puissance supérieure nous
ordonnerait, dans les termes le plus clairement précis, de
rejeter, dans les abîmes du chaos, la comparaison judicieuse que
chacun a certainement pu savourer avec impunité, même alors, et
surtout alors, que l'on ne perde pas de vue cet axiome principal,
les habitudes contractées par les ans, les livres, le contact de
ses semblables, et le caractère inhérent à chacun, qui se
développe dans une efflorescence rapide, imposeraient, à l'esprit
humain, l'irréparable stigmate de la récidive, dans l'emploi
criminel (criminel, en se plaçant momentanément et spontanément
au point de vue de la puissance supérieure) d'une figure de
rhétorique que plusieurs méprisent, mais que beaucoup encensent.
Si le lecteur trouve cette phrase trop longue, qu'il accepte mes
excuses; mais, qu'il ne s'attende pas de ma part à des bassesses.
Je puis avouer mes fautes; mais, non, les rendre plus graves par
ma lâcheté. Mes raisonnements se choqueront quelquefois contre
les grelots de la folie et l'apparence sérieuse de ce qui n'est
en somme que grotesque (quoique, d'après certains philosophes, il
soit assez difficile de distinguer le bouffon du mélancolique, la
vie elle-même étant un drame comique ou une comédie dramatique);
cependant, il est permis à chacun de tuer des mouches et même des
rhinocéros, afin de se reposer de temps en temps d'un travail
trop escarpé. Pour tuer des mouches, voici la manière la plus
expéditive, quoique ce ne soit pas la meilleure: on les écrase
entre les deux premiers doigts de la main. La plupart des
écrivains qui ont traité ce sujet à fond ont calculé, avec
beaucoup de vraisemblance, qu'il est préférable, dans plusieurs
cas, de leur couper la tête. Si quelqu'un me reproche de parler
d'épingles, comme d'un sujet radicalement frivole, qu'il
remarque, sans parti pris, que les plus grands effets ont été
souvent produits par les plus petites causes. Et, pour ne pas
m'éloigner davantage du cadre de cette feuille de papier, ne
voit-on pas que le laborieux morceau de littérature que je suis à
composer, depuis le commencement de cette strophe, serait
peut-être moins goûté, s'il prenait son point d'appui dans une
question épineuse de chimie ou de pathologie interne? Au reste,
tous les goûts sont dans la nature; et, quand au commencement
j'ai comparé les piliers aux épingles avec tant de justesse
(certes, je ne croyais pas qu'on viendrait, un jour, me le
reprocher), je me suis basé sur les lois de l'optique, qui ont
établi que, plus le rayon visuel est éloigné d'un objet, plus
l'image se reflète à diminution dans la rétine.
C'est ainsi que ce que l'inclination de notre esprit à la
farce prend pour un misérable coup d'esprit, n'est, la plupart
du temps, dans la pensée de l'auteur, qu'une vérité importante,
proclamée avec majesté! Oh! ce philosophe insensé qui éclata de
rire, en voyant un âne manger une figue! Je n'invente rien: les
livres antiques ont raconté, avec les plus amples détails, ce
volontaire et honteux dépouillement de la noblesse humaine. Moi,
je ne sais pas rire. Je n'ai jamais pu rire, quoique plusieurs
fois j'aie essayé de le faire. C'est très difficile d'apprendre
à rire. Ou, plutôt, je crois qu'un sentiment de répugnance à
cette monstruosité forme une marque essentielle de mon
caractère. Eh bien, j'ai été témoin de quelque chose de plus
fort: j'ai vu une figue manger un âne! Et, cependant, je n'ai pas
ri; franchement, aucune partie buccale n'a remué. Le besoin de
pleurer s'empara de moi si fortement, que mes yeux laissèrent
tomber une larme. « Nature! nature! m'écriai-je en sanglotant,
l'épervier déchire le moineau, la figue mange l'âne et le ténia
dévore l'homme! » Sans prendre la résolution d'aller plus loin,
je me demande en moi-même si j'ai parlé de la manière dont on
tue les mouches. Oui, n'est-ce pas? Il n'en est pas moins vrai
que je n'avais pas parlé de la destruction des rhinocéros! Si
certains amis me prétendaient le contraire, je ne les écouterais
pas, et je me rappellerais que la louange et la flatterie sont
deux grandes pierres d'achoppement. Cependant, afin de contenter
ma conscience autant que possible, je ne puis m'empêcher de
faire remarquer que cette dissertation sur le rhinocéros
m'entraînerait hors des frontières de la patience et du
sang-froid, et, de son côté, découragerait probablement (ayons,
même, la hardiesse de dire certainement) les générations
présentes. N'avoir pas parlé du rhinocéros après la mouche! Au
moins, pour excuse passable, aurai-je dû mentionner avec
promptitude (et je ne l'ai pas fait!) cette omission non
préméditée, qui n'étonnera pas ceux qui ont étudié à fond les
contradictions réelles et inexplicables qui habitent les lobes
du cerveau humain. Rien n'est indigne pour une intelligence
grande et simple: le moindre phénomène de la nature, s'il y a
mystère en lui, deviendra, pour le sage, inépuisable matière à
réflexion. Si quelqu'un voit un âne manger une figue ou une
figue manger un âne (ces deux circonstances ne se présentent pas
souvent, à moins que ce ne soit en poésie), soyez certain
qu'après avoir réfléchi deux ou trois minutes, pour savoir
quelle conduite prendre, il abandonnera le sentier de la vertu
et se mettra à rire comme un coq! Encore, n'est-il pas
exactement prouvé que les coqs ouvrent exprès leur bec pour
imiter l'homme et faire une grimace tourmentée. J'appelle
grimace dans les oiseaux ce qui porte le même nom dans
l'humanité! Le coq ne sort pas de sa nature, moins par
incapacité, que par orgueil. Apprenez-leur à lire, ils se
révoltent. Ce n'est pas un perroquet, qui s'extasierait ainsi
devant sa faiblesse, ignorante et impardonnable! Oh!
avilissement exécrable! comme on ressemble à une chèvre quand on
rit! Le calme du front a disparu pour faire place à deux énormes
yeux de poissons qui (n'est-ce pas déplorable?)... qui... qui se
mettent à briller comme des phares! Souvent, il m'arrivera
d'énoncer, avec solennité, les propositions les plus
bouffonnes... je ne trouve pas que cela devienne un motif
péremptoirement suffisant pour élargir la bouche! Je ne puis
m'empêcher de rire, me répondrez-vous; j'accepte cette
explication absurde, mais, alors, que ce soit un rire
mélancolique. Riez, mais pleurez en même temps. Si vous ne
pouvez pleurer par les yeux, pleurez par la bouche. Est-ce
encore impossible, urinez; mais, j'avertis qu'un liquide
quelconque est ici nécessaire, pour atténuer la sécheresse que
porte, dans ses flancs, le rire, aux traits fendus en arrière.
Quant à moi, je ne me laisserai pas décontenancer par les
gloussements cocasses et les beuglements originaux de ceux qui
trouvent toujours quelque chose à redire dans un caractère qui
ne ressemble pas au leur, parce qu'il est une des innombrables
modifications intellectuelles que Dieu, sans sortir d'un type
primordial, créa pour gouverner les charpentes osseuses. Jusqu'à
nos temps, la poésie fit une route fausse; s'élevant jusqu'au
ciel ou rampant jusqu'à terre, elle a méconnu les principes de
son existence, et a été, non sans raison, constamment bafouée
par les honnêtes gens. Elle n'a pas été modeste... qualité la
plus belle qui doive exister dans un être imparfait! Moi, je
veux montrer mes qualités; mais, je ne suis pas assez hypocrite
pour cacher mes vices! Le rire, le mal, l'orgueil, la folie,
paraîtront, tour à tour, entre la sensibilité et l'amour de la
justice, et serviront d'exemple à la stupéfaction humaine:
chacun s'y reconnaîtra, non pas tel qu'il devrait être, mais tel
qu'il est. Et, peut-être que ce simple idéal, conçu par mon
imagination, surpassera, cependant, tout ce que la poésie a
trouvé jusqu'ici de plus grandiose et de plus sacré. Car, si je
laisse mes vices transpirer dans ces pages, on ne croira que
mieux aux vertus que j'y fais resplendir, et, dont je placerai
l'auréole si haut, que les plus grands génies de l'avenir
témoigneront, pour moi, une sincère reconnaissance. Ainsi, donc,
l'hypocrisie sera chassée carrément de ma demeure. Il y aura,
dans mes chants, une preuve imposante de puissance, pour
mépriser ainsi les opinions reçues. Il chante pour lui seul, et
non pas pour ses semblables. Il ne place pas la mesure de son
inspiration dans la balance humaine. Libre comme la tempête, il
est venu échouer, un jour, sur les plages indomptables de sa
terrible volonté! Il ne craint rien, si ce n'est lui-même! Dans
ses combats surnaturels, il attaquera l'homme et le Créateur,
avec avantage, comme quand l'espadon enfonce son épée dans le
ventre de la baleine: qu'il soit maudit, par ses enfants et par
ma main décharnée, celui qui persiste à ne pas comprendre les
kanguroos implacables du rire et les poux audacieux de la
caricature!... Deux tours énormes s'apercevaient dans la vallée;
je l'ai dit au commencement. En les multipliant par deux, le
produit était quatre... mais je ne distinguai pas très bien la
nécessité de cette opération d'arithmétique. Je continuai ma
route, avec la fièvre au visage, et je m'écriai sans cesse: «
Non... non... je ne distingue pas très bien la nécessité de
cette opération d'arithmétique! » J'avais entendu des
craquements de chaînes, et des gémissements douloureux. Que
personne ne trouve possible, quand il passera dans cet endroit,
de multiplier les tours par deux, afin que le produit soit
quatre! Quelques-uns soupçonnent que j'aime l'humanité comme si
j'étais sa propre mère, et que je l'eusse portée, neuf mois,
dans mes flancs parfumés; c'est pourquoi, je ne repasse plus
dans la vallée où s'élèvent les deux unités du multiplicande! _________________ Mais qu'est-ce que je fous l? moi ? |
|
Revenir en haut |
|
 |
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|